Verstappen prenait plus de plaisir à dépasser en 2016

Les nouvelles voitures sont difficiles à maîtriser en peloton

Par Emmanuel Touzot

25 avril 2018 - 08:07
Verstappen prenait plus de plaisir (...)

Max Verstappen est l’un des rares pilotes qui tentent des dépassements, pour le meilleur et pour le pire, ce dernier cas étant régulier cette saison. Le Néerlandais regrette toutefois que les règles ne soient pas adaptées pour permettre plus de dépassements.

"C’était bien plus amusant en 2016" explique le pilote Red Bull. "On pouvait se suivre plus facilement et c’était plus satisfaisant. Depuis 2017, c’est bien plus dur et bien moins amusant de se battre en piste. La distance de freinage est plus courte et il est très difficile de se suivre. La voiture peut parfois faire des mouvements inattendus et parfois nous échapper."

En revanche, Verstappen n’a aucun souci avec le halo : "En course, on ne le remarque plus. On peut presque voir à travers, nos yeux s’adaptent. Je n’aime juste pas son apparence, mais c’est là et il n’y a plus grand chose à faire. La chose positive, c’est quand le soleil est bas vers l’horizon. C’est parfois très frustrant car on ne peut presque pas voir les zones de freinage. Le halo bloque la lumière et ça arrange un peu les choses."

L’une des nouveautés de la saison 2018 se situe au niveau des pneus, rendus plus tendres par Pirelli. Verstappen est plutôt satisfait de la manière dont sont sélectionnés les pneus et ne verrait pas endosser cette responsabilité.

"Non, pas du tout. J’aimerais juste voir un pneu tendre et un pneu dur, sans que les gens aient à savoir qu’il s’agit d’un pneu ultra-tendre ou super-tendre. Quand on va sur une piste où l’on emmène les ultra-tendres et les tendres, on pourrait appeler l’ultra-tendre ’pneu tendre’, et le tendre serait le ’peu dur’. Je pense que les gens ne sont pas intéressés de savoir à quel point les pneus sont tendres."

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