Rosberg : Neuf ans de suite chez Mercedes

Dont six avec Hamilton

Par Franck Drui

25 août 2016 - 09:49
Rosberg : Neuf ans de suite chez (...)

Lorsque son contrat arrivera à terme avec Mercedes à la fin de la saison 2018, Nico Rosberg aura passé neuf ans de suite avec Mercedes. Presque un record puisque seul Michael Schumacher a fait mieux avec Ferrari.

L’Allemand pourrait encore poursuivre après 2018, rien n’est exclu. Pourquoi cela fonctionne-t-il entre lui et Mercedes ?

"Je pense que c’est parce que j’ai été là dès le premier jour du projet, en 2010. J’ai fait partie du processus, je suis passé par tous les mauvais moments comme les bons moments maintenant. Je pense que Mercedes apprécie les efforts que je fais dans mon travail, ma passion pour tout ça et le fait que j’essaie toujours d’être très respectueux de tous mes collègues," confie-t-il à ESPN.

"Mais pourquoi cela fonctionne ? Je pense que c’est un partenariat qui a du succès, vous savez. Nous avons eu beaucoup de succès ensemble et je dois dire qu’il a été crucial pour moi de battre Michael Schumacher à ce moment précis de ma carrière. Depuis, tout se passe bien."

Rosberg estime que sa réputation "a augmenté d’année en année" lorsqu’il s’est mis à battre son compatriote entre 2010 et 2012. "Elle n’a jamais cessé d’augmenter. Battre Michael a réellement fait la différence, c’était le meilleur de tous les temps."

L’arrivée de Lewis Hamilton en 2013 a toutefois changé la dynamique, Rosberg en convient.

"Je pense que cela a élevé le niveau de jeu pour chacun d’entre nous. Lewis est un grand pilote, très compétitif et l’un des meilleurs. On se pousse vraiment l’un l’autre, de plus en plus, la barre ne cesse d’être mise plus haute."

Et depuis 2014, Mercedes a pu se battre pour le titre à chaque saison.

"Les choses ont encore beaucoup changé, oui. Quand vous êtes en mesure de remporter toutes les courses, la situation devient totalement différente. C’est fantastique. Et ça dure depuis un moment maintenant, ce qui est assez incroyable. C’est une grande expérience mais la pression est toujours la même. Il y a de la pression pour une 11e place comme pour la victoire. La différence c’est qu’il y a un peu plus d’intérêt, les médias sont beaucoup plus intéressés soudainement que quand vous terminez 11e. Ce qui est assez drôle c’est que les médias ont de l’influence, même sur nous."

Pressé d’en dire plus, Rosberg s’explique.

"Ce que vous écrivez affecte mes ingénieurs. Ils pourraient me demander des choses, quand je suis avec eux mais non, ils sont touchés par ce qu’ils lisent sur Internet, par ce que vous écrivez."

"Ce que je veux, c’est piloter une voiture le plus vite possible. Mais oui, évidemment, je dois prendre les médias au sérieux parce qu’ils ont de l’influence. C’est quelque chose dont nous discutons évidemment en interne, nous nous préparons, nous avons des briefings pour savoir à quel type de questions nous devons nous attendre, ce genre de chose," conclut-il.

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