Ricciardo revient sur les essais d’intersaison

Red Bull était prête bien plus tôt

Par Emmanuel Touzot

16 mars 2018 - 14:32
Ricciardo revient sur les essais (...)

Daniel Ricciardo va débuter sa cinquième saison chez Red Bull et reconnaît lui-même que son équipe n’a jamais été aussi bien préparée avant l’ouverture de la saison. Il se montre confiant quant à l’entame du championnat.

« Je suis convaincu que nous allons commencer cette saison en étant beaucoup plus forts que lors des précédentes. Depuis que j’ai commencé chez Red Bull, le début de saison n’a pas été notre plus grande force » explique l’Australien à CNN.

« Nous avons sorti la voiture plus tôt cette année. L’équipe a été un peu plus pro-active. Nous avons tiré les leçons du passé et maintenant nous allons aller de l’avant et défier les voitures rouges et argentées. »

Ricciardo n’est pas un grand fan du halo mais il le regrette surtout pour le public, qui va en subir la conséquence visuelle. Il assure que pour les pilotes, cela ne change strictement rien.

« Du point de vue des fans, la plus grande différence qu’il y aura sera visuelle. J’ai déjà fait quelques tours avec et honnêtement, je l’oublie presque immédiatement. Même si c’est une grosse structure, on voit à travers parce qu’on regarde toujours vers l’avant et sur les côtés. On ne s’en rend même plus compte. En ce qui concerne l’approche de la course ou les risques pris, zéro changement. »

Il va disputer la semaine prochaine son Grand Prix à domicile, à Melbourne, ce qui n’est pas rien pour lui : « Actuellement, je suis le seul Australien sur la grille de départ donc il y a déjà l’engouement médiatique, l’attractivité de la première course. Pour moi, tout est décuplé car naturellement, il y a plus de personnes qui s’intéressent à moi en Australie. C’est fou. »

Enfin, il explique à CNN l’importance du simulateur et la précision que ce dernier commence à obtenir, alors que les équipes les développent d’année en année. Il ose même un comparatif avec les jeux vidéo pour montrer à quel point la différence est criante.

« Les simulateurs s’améliorent d’année en année. Ils deviennent plus sophistiqués et proches du réel. C’est probablement à 85% comme la réalité alors que pour un jeu vidéo, je dirais que cela y ressemble à 15% » conclut-il.

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