Raikkonen remplacé par Leclerc ? Le Finlandais réagit...

C’était la rumeur du jour dans le paddock du Castellet : en Italie, on annonce une mise à la retraite de la Formule 1 de Kimi Raikkonen à la fin de la saison, qui ne serait pas reconduit par Ferrari.

Le Finlandais serait-il remplacé par Daniel Ricciardo ? A priori non, à cause des exigences de salaire de l’Australien, qui pèseraient trop sur le budget de la Scuderia, qui se déleste déjà de 25 millions d’euros par an pour payer Sebastian Vettel.

Ferrari oserait enfin : elle serait prête à titulariser dès 2019 son jeune pilote, Charles Leclerc, qui fait des débuts presque parfaits chez Sauber. Les médias ont beaucoup poussé depuis quelques semaines pour le Monégasque, à raison.

Alors, qu’en pense Raikkonen ? Pas grand chose...

"Rien n’a changé depuis le Canada, depuis une semaine, deux semaines ou un mois. Rien à dire de plus sur le sujet, vous savez déjà ce que je pense des rumeurs."

Le pilote Ferrari préfère parler de ce nouveau Grand Prix. En France, donc très important.

"De manière générale, c’est plus amusant pour tout le monde lorsque des courses importantes sont disputées. Mais quand tu as des Grands Prix très importants aussi, comme celui de Monaco, où tout le monde roule à 80% de ses possibilités et les uns derrière les autres, ce n’est pas spécialement excitant pour les fans, ni pour nous les pilotes. Durant l’année nous avons le règlement qui change plusieurs fois, mais cela n’apporte rien. J’espère que ce sera différent ici."

"J’ai souvent testé au Paul Ricard lorsque j’étais pilote McLaren. Depuis cette époque la piste n’a pas beaucoup changé. Je m’y suis rendu il y a deux ans pour un test Pirelli. Mais comment cela va se passer ce week-end ? Aucune idée. Nous le saurons à partir de demain. Mais je pourrais dire cela tous les jeudis. Nous faisons notre travail aussi bien que nous le pouvons, puis nous avisons."

Raikkonen admet être méfiant quant au spectacle offert dimanche, pendant la course.

"Je ne m’attends pas à ce que nous vivions un gros truc. Pas mal de courses ont été un peu monotones, ce qui est dû en partie aux circuit et aussi à nos F1 actuelles. Ce que j’aime, c’est l’idée de piloter sur une autre piste, même si Le Castellet n’est pas un nouveau circuit. Un peu de changement ne peut pas faire de mal."

Il devrait faire assez chaud ce week-end, des conditions qui favorisent Ferrari en général.

"La météo va jouer un rôle important ici, cela a une grande influence sur le comportement des pneus. Le Castellet est inconnu pour toutes les écuries. Il est souvent peu clair avant un Grand Prix de savoir quelle est la meilleure stratégie de course, 1 ou 2 stops et quel mélange de gomme va le mieux sur tel ou tel segment de course. Personnellement, je préfèrerais plus d’arrêts aux stands parce que dans ce cas, le peloton serait un plus homogène et nous pourrions avoir plus de possibilités stratégiques."

La Formule 1 aborde une série exceptionnelle et jamais vue : 3 Grands Prix de suite. Raikkonen dédramatise, en partie.

"Nous les pilotes, nous avons le côté facile. Nous nous asseyons dans la voiture et nous pilotons, 2 heures après le Grand Prix, nous ne sommes plus là. Ce qui est vraiment épuisant dans ce genre de programme pour toute l’équipe, c’est de monter, de démonter, d’emballer et d’acheminer le tout vers la course qui suit. C’est vraiment très exigeant."