Pour Mika Salo, l’âge ne joue pas contre Raïkkönen

"J’espère qu’il restera chez Ferrari, il est toujours à la pointe"

Par Franck Drui

25 juin 2016 - 15:10
Pour Mika Salo, l'âge ne joue (...)

La question semble revenir tous les ans : qui pour remplacer Kimi Räikkönen la saison prochaine ? Et tous les ans, chacun y va de son pronostic ou pire, lance des rumeurs. Si les sources les plus sérieuses semblent indiquer que le Finlandais sera toujours en poste en 2017, beaucoup s’accordent à dire que Raïkkönen reste le coéquipier idéal pour Sebastian Vettel, et Mika Salo ne fait pas exception.

« J’espère qu’il restera, il est toujours à la pointe, affirme ainsi l’ancien pilote de F1. Je ne vois pas qui pourrait être un meilleur équipier que lui pour Sebastian Vettel. Kimi peut toujours se montrer à sa hauteur niveau vitesse, c’est simplement qu’il a été malchanceux. Si Ferrari prenait un jeune pour le remplacer - bien qu’elle n’engage que des pilotes expérimentés - toute l’équipe changerait. Pour le moment, ils connaissent les pilotes, et la continuité est la clef. Raïkkönen et Vettel travaillent ensemble depuis un petit bout de temps, et ça facilite la tâche à Ferrari pour construire sa voiture. Je ne vois donc vraiment pas qui pourrait remplacer Kimi, mais je ne suis pas dans leurs têtes et je suis d’ailleurs bien content que ce ne soit pas moi qui doive prendre la décision ! »

À maintenant 36 ans, certains suggèrent que le Finlandais commence à se faire vieux. Mais Salo vient rappeler que les temps ont changé…

« Il y a longtemps, l’âge était un facteur limitant, oui, parce que les voitures étaient très dures à piloter. Mais elles ont l’air bien plus tranquilles maintenant, avec les assistances et tout le reste. »

« La question de l’âge se posera un jour pour Kimi, mais il a l’air tout à fait bien pour le moment. D’accord, il y a davantage de courses, mais nous procédions à bien plus d’essais à l’époque. On était bien plus souvent en vadrouille. Aujourd’hui, on peut même avoir une vie en dehors de la course, il suffit de participer aux Grands Prix et de rentrer chez soi ensuite. Avant, il fallait voyager ailleurs pour aller tester dès le lendemain d’une course, et c’était donc assez difficile. L’âge ne joue donc plus trop contre les pilotes, ils ont l’expérience mais ne sont plus aussi fatigués qu’avant. »

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