Pirelli s’attend à 2 à 3 arrêts en course cette après-midi

La stratégie a commencé dès hier en Q2

Par Franck Drui

28 août 2016 - 12:09
Pirelli s'attend à 2 à 3 arrêts en

Les températures demeurant inhabituellement chaudes pour les qualifications du Grand Prix de Belgique, le pilote Mercedes Nico Rosberg décroche la pole position chaussé des pneumatiques P Zero Rouge super-tendres. Le deuxième segment des qualifications (Q2) fut crucial, car Rosberg, Daniel Ricciardo (Red Bull) et les pensionnaires de l’écurie Ferrari, Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen, y ont établi leur meilleure performance en tendres, avec lesquels ils prendront le départ du Grand Prix pour allonger leur premier relais. Cette gomme a d’ailleurs suffi à Rosberg pour battre la pole 2015.

La météo sera toujours un élément clé : les prévisions annoncent de fortes températures, mais des averses sont toujours possibles au cours de l’épreuve. Ces conditions affecteraient alors le niveau d’usure et de dégradation, ajoutant une difficulté supplémentaire à cette piste déjà très exigeante en la matière. Entre deux et trois pit-stops sont attendus, les super-tendres (avec lesquels s’élanceront la plupart des concurrents présents dans le Top-10) devant permettre de n’effectuer que de courts relais.

Lorsque la séance a débuté, les températures sur la piste excédaient 40°C. Tous les pilotes ont ainsi disputé la Q1 avec les super-tendres, à l’exception de Nico Rosberg qui fut le seul à opter pour les tendres. Son équipier Lewis Hamilton, contraint de composer avec des pénalités de grille, a pour sa part modifié sa stratégie afin de maximiser diverses opportunités qui pourraient se présenter en course. Il participa ainsi à la seule Q1 pour s’assurer de rentrer dans les 107% du chrono de la pole.

Pendant la Q3, tous les pilotes se sont concentrés autour des super-tendres. Rosberg signe ainsi la pole position en 1’46’’744, devant la Red Bull de Max Verstappen, auteur de sa meilleure performance, à ce jour, dans cet exercice.

"Les fortes températures ont accentué le phénomène d’usure et de dégradation sur un circuit naturellement exigeant pour la gomme. Nous nous attendons à assister à deux ou trois arrêts aux stands par voiture, et nous avons vu que les stratégies avaient débuté dès la Q2, la plupart des concurrents la disputant avec les mélanges tendres. Certains pilotes étant contraints de composer avec des pénalités de grille – notamment Lewis Hamilton – diverses tactiques devraient être observées durant le Grand Prix," confie Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport.

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