Pirelli attend quelques confirmations à Melbourne

Le premier Grand Prix de l’année

Par Franck Drui

20 mars 2018 - 12:20
Pirelli attend quelques confirmations à

Si la sélection de pneumatiques réalisée pour le Grand Prix d’Australie est similaire à celle de l’an passé – soft, supersoft, ultrasoft –, chaque mélange est désormais plus tendre, contribuant à une hausse de performance d’ores et déjà observée durant les essais d’intersaison.

Avec de nouvelles monoplaces, de nouveaux pilotes, une météo traditionnellement variable et quelques évolutions au niveau de la piste, cette course parmi les plus attendues de la saison, organisée à Melbourne, promet d’être plus imprévisible que jamais.

LE CIRCUIT DU POINT DE VUE DES PNEUMATIQUES :

 L’Albert Park est un circuit urbain semi-permanent peu utilisé durant l’année. La piste peut donc être particulièrement « verte » et glissante en début de meeting.
 Le tracé est constitué de lignes droites moyennement courtes, et propose des vitesses de passage en courbes moyennement ou peu élevées.
 La motricité constitue l’un des éléments clés pour soigner les sorties de virages qui conditionnent la vitesse dans les courtes lignes droites.
 L’usure et la dégradation des pneumatiques sont relativement contenues, et menèrent la saison dernière à une stratégie d’un seul arrêt aux stands, la plus répandue – stratégie privilégiée par les trois premiers - consistant à basculer des ultrasoft aux soft. La gomme plus tendre de 2018 pourrait néanmoins entraîner davantage de pit-stops.
 L’intervention de la voiture de sécurité est très probable : en 2006, par exemple, elle emprunta la piste en quatre occasions.
 Les forces latérales ne sont pas particulièrement importantes, et l’énergie déployée dans les pneumatiques, peu élevée.
 Chaque passage par la voie des stands « coûte » environ 25 secondes, et peu de changements majeurs ont été apportés au circuit depuis 2017.

"Les tests de Barcelone nous ont déjà apporté une indication sur le cap qui a été franchi en termes de performances des monoplaces et des pneumatiques 2018," commente Mario Isola, Racing Manager de Pirelli.

"Cela devrait désormais se confirmer à travers les différentes conditions traditionnellement proposées par cette escale en Australie. Ce paramètre représente d’ailleurs la grande inconnue, car la météo de Melbourne peut varier en cette période de l’année en passant d’un temps frais et humide à de fortes chaleurs."

"D’après ce que nous avons pu observer jusqu’à présent, la tendresse plus importante de la nouvelle gomme pourrait mener à un ou deux arrêts, contre un l’an passé. Comme toujours lors du premier Grand Prix de la saison, de nombreuses questions restent en suspens, mais nous espérons que la course sera excitante et que la stratégie jouera un rôle majeur."

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos