Palmer veut prouver sur la piste qu’il mérite d’être prolongé

Jolyon Palmer serait sur la sellette du côté de Renault, tant le bal des prétendants (Esteban Ocon, Stoffel Vandoorne, Sergio Perez…) est fréquenté par des pointures.

L’Anglais n’a cependant pas abdiqué et compte bien prouver sur la piste qu’il mérite d’être conservé par l’écurie tricolore l’an prochain, notamment parce qu’il « progresse assez rapidement maintenant. »

« J’ai eu deux courses prometteuses avant la trêve estivale, qui ont montré que j’étais sur une pente ascendante. Si je peux continuer, je suis confiant. » Palmer était notamment passé proche d’inscrire des points en Hongrie, mais, alors qu’il était 11e, il était parti en tête-à-queue, un « désastre » selon lui.

Pour le moment, Palmer ne « regarde pas trop ailleurs. Je sais quelles sont les options, parce qu’il y a de l’incertitude dans d’autres équipes. Si je fais le travail dont je suis capable, je suis confiant dans mes chances de rester ici. Je ne me tracasse pas trop pour savoir qui crèvera l’écran. »

Son coéquipier chez Renault, Kevin Magnussen, avait été écarté de McLaren en décembre 2014 – très tardivement donc – et n’entend pas revivre une telle expérience. Jolyon Palmer n’imagine pas que Renault infligera un tel sort à ses deux pilotes cette année : « Je ne pense pas que ce sera pareil ici. Je veux dire, c’était en décembre qu’il a appris qu’il ne conserverait pas son baquet, c’était fou que ce soit aussi tard ! J’ai confiance pour que ce ne soit pas comme ça, ça pourrait l’être, mais au bout du compte, que pouvez-vous faire de plus, vraiment ? Je suis ici pour prouver ce que je peux faire, c’est la même chose pour Kev. »

« Je suis sûr qu’il y a d’autres personnes qui voudraient aussi être chez Renault l’an prochain, donc nous sommes tous rivaux pour deux baquets. (…) Mais plus la décision sera prise tardivement, plus j’aurai des opportunités pour faire impression. En fin de compte, je suis celui qui est dans la voiture pour le moment, sous leurs nez, en train de faire mon travail. Si ce n’est pas décidé en septembre mais en octobre ou en novembre, chaque course qui sera passée sera une opportunité pour moi d’en montrer encore plus. »

Frédéric Vasseur, le directeur de l’équipe, a néanmoins assuré que Renault annoncerait ses choix le mois prochain.