Nasr fait le point sur son début de saison

"Il y a un an, notre package était compétitif, mais cette année..."

Par Franck Drui

24 juin 2016 - 13:59
Nasr fait le point sur son début (...)

La saison passée, Felipe Nasr frappait un grand coup en terminant son tout premier Grand Prix de Formule 1 à la 5e place sur le circuit de Melbourne avant d’inscrire de nouveaux points en Chine puis à Monaco. Un an plus tard, le bilan est malheureusement nettement moins bon pour le Brésilien et son équipe.

« Ah ça oui, j’ai de bons souvenirs de l’Australie ! lance Nasr au site officiel de la F1 en riant. Mais la situation actuelle n’est pas facile, pour moi comme pour l’équipe. Ce n’était déjà pas une partie de plaisir l’an dernier et évidemment, le plan était de nous améliorer pour 2016. Mais dès les essais hivernaux, nous avons pu constater que nous souffririons. Tout le monde a fait d’énormes progrès cette année, et nous nous retrouvons malheureusement à lutter en queue de peloton. Nous avons certes pu nous améliorer après les essais d’intersaison, mais les autres nous ont légèrement devancé et nous n’avons pas pu les retenir. Nous avons alors réalisé que nous étions en train de reculer. »

« À la même période il y a un an, notre ensemble châssis-moteur était compétitif. Cette année, je n’ai pas l’impression que ça ait été le cas, et j’ai en plus eu du mal avec la voiture pendant 3 courses. Et puis, en Russie, nous avons changé le châssis et les choses ont commencé à s’améliorer. Mais bizarrement, j’ai aussi eu l’impression que, malgré la voiture qui me posait problème, nous aurions pu marquer un ou deux points. Mais il était écrit que ça n’arriverait pas. »

Pourtant, Sauber peut compter sur le moteur Ferrari 2016 quand Toro Rosso ne peut pas en dire autant.

« Oui, le moteur est bon. Mais nos principaux problèmes viennent du manque d’appuis et de stabilité. Du coup, sur les circuits rapides ou dans les grosses zones de freinage, nous avons du mal. Tout ça à cause des appuis manquants. C’est notre principale limitation, et plus d’appuis rendraient la voiture plus vivante et permettraient de mieux utiliser les pneus. »

Plein d’espoir l’an dernier, comment Nasr vit-il ce passage à vide ?

« Je suis compétitif, je suis né comme ça ! Je me fixe de grands objectifs. Mais il faut parfois traverser de difficiles périodes d’apprentissage, et j’imagine que je suis en plein dedans. Et croyez-moi, on apprend bien plus quand ça ne va pas. Avec la pression, les gens dévoilent leur véritable visage. Et avec les résultats que j’ai eus cette année, j’ai fait beaucoup d’expériences dont j’aurais pu me passer ! » conclut le Brésilien dans un rire.

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