Montezemolo officiellement candidat à la présidence italienne

Luca di Montezemolo a annoncé officiellement sa candidature aux élections générales de 2013, lorsque les Italiens seront appelés à choisir leur nouveau président. Le président de Ferrari aura mis plus d’un an pour confirmer ses prétentions, niant jusque-là avoir la volonté d’abandonner Ferrari.

La prochaine élection présidentielle italienne (Elezione del Presidente della Repubblica Italiana) devrait se dérouler en mai 2013.

Le président de la République italienne est élu pour sept ans au suffrage universel indirect, c’est-à-dire par les deux chambres du Parlement réunies : la Camera dei deputati et le Senato della Repubblica. Ce scrutin devra désigner un successeur à Giorgio Napolitano, élu président de la République en 2006.

"La deuxième république a échoué. Nous avons besoin de nouveaux visages et de nouvelles idées parce que les prochaines élections seront d’une importance historique," écrit-il dans une lettre adressée à son partie Italia Futura, une lettre signée "Luca di Montezemolo, futur président de l’Italie".

"Nous avons besoin d’une classe dirigeante qui se tourne vers la politique pour donner quelque chose et pas pour prendre. Il faut que nous commencions à travailler ensemble, en équipe, et que nous diffusions cette culture du travail en équipe," déclarait l’Italien il y a quelques mois.

Au mois de décembre 2010, il y a un peu plus d’un an, l’arrivée de Montezemolo en politique avait été le grand sujet de spéculations du moment en Italie et chaque jour qui passait apportait son lot de déclarations de la part de Montezemolo mais aussi de Berlusconi, l’ancien premier ministre italien qui a finalement démissionné pour laisser place à Mario Monti.

Les amis de Montezemolo, des industriels et des politiques, sont rassemblés sous la bannière Italia Futura qui s’est laissée une année pour devenir un vrai parti politique. "Je sens le besoin de faire quelque chose pour mon pays. Et je crois qu’il y a beaucoup d’Italiens qui comme moi veulent faire progresser le pays, qui mérite bien mieux. C’est pourquoi nous avons fait naitre le mouvement Italia Futura," expliquait Montezemolo à l’époque.