Mercedes explique les problèmes de refroidissement à Montréal

Ils n’ont pas empêché les pilotes de rouler à fond

Par Emmanuel Touzot

14 juin 2018 - 11:52
Mercedes explique les problèmes de (...)

Mercedes a expliqué, dans sa vidéo d’après Grand Prix au sujet du Canada, que les économies de moteur n’étaient pas au programme de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas. Le moteur utilisé n’était pas l’évolution du bloc Mercedes, alors que celui qui a disputé sa septième course au Canada, sur une piste où la puissance est primordiale, aurait dû revenir en Hongrie, sur un circuit moins gourmand.

"Il faut faire 21 courses, il suffit de diviser par trois, c’est assez simple, le moteur doit faire sept courses" explique James Vowles, responsable de la stratégie. "Les six bloc moteurs, incluant Force India, Williams et nous-mêmes, sont arrivés à la fin de cette séquence sans problèmes importants. Nous sommes donc au tiers de la saison en ce qui concerne le premier moteur, et c’est en soi un accomplissement incroyable."

"En ce qui concerne la course de Valtteri et Lewis, tous les deux ont piloté et mené le moteur comme lors des premières courses, il n’y avait pas de gestion supplémentaire, pas d’interrupteurs supplémentaires à manier ni de modes, nous utilisions le moteur à son plein potentiel."

Mais Hamilton a eu un souci de perte de puissance dès le départ : "Ce qui s’est passé avec Lewis était un événement sans aucun rapport avec le moteur lui-même. Vous avez vu que Valtteri a été capable de l’utiliser au maximum pour terminer deuxième en qualification et de maintenir cette deuxième place en course."

"Nous avons eu du côté du châssis un problème de refroidissement qui est apparu très, très tôt dans la course, il est apparu pendant la voiture de sécurité. Nous avons essayé un certain nombre de contre-mesures, à la fois par des changements que Lewis a été en mesure d’effectuer sur le volant, mais aussi par son style de pilotage qu’il a vraiment adapté à la situation du mieux qu’il le pouvait, pour stabiliser et garder les températures sous contrôle."

"Il était à environ deux secondes derrière Max [Verstappen], il n’était pas juste derrière lui. Nous obtenions une quantité raisonnable d’air dans les radiateurs. Lewis a fait du bon travail et nous avons réussi à trouver un rythme correct dans le premier relais de la course, mais le moteur était encore trop chaud."

Un surplus de température que Mercedes a tenté d’éradiquer durant le premier arrêt, bien que ça soit passé inaperçu : "Pendant le premier arrêt au stand, nous avons fait un ajustement pour essayer de réguler la situation. Nous savions que nous avions divers éléments de notre configuration de refroidissement qui étaient amovibles."

"Lors d’un arrêt au stand, nous pouvons faire des changements, qui entraînent possiblement deux pertes : la première est que pendant un arrêt au stand, cela demande un travail complexe à faire très rapidement, puisqu’un arrêt dure environ deux secondes. La seconde est que la voiture repart en piste dans une configuration aérodynamique légèrement différente, simplement parce que des morceaux de carrosserie ont été retirés."

Il s’avère que les mécaniciens ont très bien fait leur travail, ne faisant pas perdre réellement de temps au pilote britannique : "En fait, l’effet était largement négligeable. C’était quelques millisecondes, de l’ordre d’un dixième. Les gars ont fait un travail fantastique, et au moment où les pistolets venaient fixer les roues, ils enlevaient leurs mains de la voiture."

"Quand Lewis est reparti, cil était un peu plus à l’aise, et on l’a vu plus tard dans la course, il a été capable d’aller se battre avec Ricciardo. Malheureusement, les dégâts étaient déjà faits en termes de performance, ce qui nous a empêché de terminer cette course à une meilleure position que la cinquième."

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