Manor et les surprises de Monaco

Pascal, comment vous sentez-vous avant votre premier Grand Prix de Monaco ?

Je ne peux pas le nier, je suis surexcité ! Cette course ne ressemble à aucune autre et c’est un privilège de pouvoir la disputer. Je ne saurais pas vous dire ce que ça fait d’y courir, mais à écouter les autres, ça donne la chair de poule. Ce que sais en revanche, c’est que c’est une course qui exige toute l’attention du pilote. Alors bien que prendre le volant me démange, je suis tout à fait conscient de la préparation nécessaire entre maintenant et la course. C’est le premier circuit urbain de la saison et l’un des Grands Prix les plus légendaires au calendrier, alors je sais que je vais adorer.

Rio, vous qui connaissez le circuit, comment le voyez-vous ?

C’est une expérience incroyable pour un pilote. Le tour donne l’impression de passer en un éclair mais en même temps, on est captivé et on essaie de maîtriser chaque virage. Il faut concentrer toute son attention parce que cette piste ne pardonne pas : les barrières sont si proches que la moindre erreur peut s’avérer très coûteuse. Mais c’est un circuit très gratifiant si tout se passe bien. Je suis en fait déjà monté sur le podium avec ma 3e place ici en GP2 il y a 2 ans, et l’ambiance est incroyable. Nos ambitions sont plus réalistes pour ce week-end, mais tout le monde sait que cette épreuve peut réserver des surprise comme aucune autre, surtout s’il pleut.

Dave, vos essais de Barcelone se sont révélés très positifs. Qu’attendez-vous de ce week-end ?

C’est vrai, nous avons mieux compris les évolutions que nous avons introduits pour le début de la saison européenne, et ça nous aidera à en réaliser tout le potentiel. Pour ce week-end, Monaco est un circuit tellement particulier qu’il est difficile de prédire les résultats. Mais c’est une piste sur laquelle toutes les équipes veulent bien faire et nous ne faisons pas exception. Nous serons prêts à saisir toutes les occasions qui se présenteront à nous.