Maldonado, le discours surréaliste du Vénézuélien à Barcelone !
"Mercedes n’était pas la seule équipe intéressée"
La dernière course que Pastor Maldonado a disputée était le Grand Prix d’Abu Dhabi et cela remonte à 2015. Il a en effet perdu son baquet au profit de Kevin Magnussen chez Renault F1, à cause, notamment, de problèmes de financements avec son sponsor PDVSA. Mais l’homme de 32 ans n’écarte pas un retour en F1.
Le temps passe et l’ancien pilote se languit de revenir en course. Entre autres propos assez surréalistes, comme vous pourrez le lire ci-dessous...
"J’ai bien sûr envie de disputer des courses automobiles," admet-il à Barcelone.
"J’ai passé toute ma vie à le faire. J’ai commencé à l’âge de six ans et je n’ai jamais arrêté depuis. La course me manque. Avec le temps, j’ai découvert quelque chose que je ne connaissais pas avant : la famille. Et, pour être honnête, c’est pour cette raison que j’ai un peu arrêté. Peut-être plus longtemps que je m’y attendais. Mais un jour, je reviendrai, la course me manque. D’un autre côté, j’aimerais peut-être aussi tout simplement passer plus de temps en famille."
L’hiver dernier, il y a eu des rumeurs qui annonçaient que Maldonado aurait bien aimé remplacer Nico Rosberg chez Mercedes...
"Je ne me suis pas beaucoup investi pour revenir piloter en Formule 1. Il n’y avait pas que Mercedes qui était intéressée, mais aussi d’autres équipes," ose-t-il affirmer !
"Mais ce n’était pas ce sur quoi j’étais concentré. Je voulais être davantage auprès de ma famille, c’est la vraie raison. Si j’avais voulu piloter, cela n’aurait pas été si difficile – même dans une autre série. Si jamais je reviens, je veux être bien préparé et avoir un projet excitant, qui me fait plaisir, et avec lequel je peux gagner."
Lorsqu’il lui est demandé dans quelle série il aimerait piloter, le Vénézuélien révèle qu’il n’a pas d’idée prédéfinie quant à son avenir dans le monde de la course automobile.
"Ah, on verra bien. Je ne peux pas le dire pour le moment. Je dois trouver un bon projet, tout analyser et y songer. Alors après seulement je piloterais peut-être de nouveau, mais seulement si je trouve un bon compromis. Car actuellement, je profite de la vie."
Maldonado a toujours été considéré comme un pilote payant. La situation du Venezuela actuellement est catastrophique, au bord de la guerre civile. Pour lui, elle n’est juste "pas idéale" pour trouver des sponsors ou des investisseurs !
"Cela a été ainsi dans d’autres pays par le passé. Nous devons surmonter ces temps difficiles. Espérons que l’économie se remette bientôt, le Venezuela est un pays très riche. Je ne parle pas que des sports mécaniques, mais de la santé du pays. Nous devons travailler tous main dans la main et essayer le plus vite possible de se sortir de cette situation."
Pire, il est persuadé qu’il manque au monde de la course...
"Je pense que moi, Pastor (sic), manque à beaucoup de personnes. J’ai été un pilote qui s’est toujours donné à plus de 100%. Toutes les équipes avec lesquelles j’ai travaillé le savent. Ma mission était d’extraire le meilleur de ces équipes. J’ai très bien piloté lors des courses. Donc, bien sûr que les gens aimeraient bien me voir disputer de nouveau des courses – en Formule 1 ou ailleurs."
Sur un ton (plus sérieux ?) Maldonado se montre pour le moins très intéressé par le nouveau règlement technique de cette année.
"Les nouvelles voitures en Formule 1 me plaisent beaucoup – tu as vraiment besoin d’avoir des grosses c……. pour les piloter – et j’en ai ! Ces voitures m’iraient bien. Mais tu peux voir que pas mal de pilotes ont un problème avec elles : les différences entre les coéquipiers d’une même équipe sont énormes. C’est une chose inconcevable en Formule 1…"