Magnussen : Il faut une F1 pour comprendre à quel point Spa est énorme

"Maintenant je connais les virages à leur juste valeur"

Par Franck Drui

23 août 2016 - 14:23
Magnussen : Il faut une F1 pour (...)

Kevin Magnussen a bien profité de la pause estivale, mais il est déjà impatient de revenir derrière le volant, sur un de ses circuits préférés qui plus est…

Comment avez-vous occupé cette pause estivale ?

Je suis retourné au Danemark et je me suis accordé quelques jours sans entraînement. Mais ce besoin est vite revenu et je suis retourné à la salle de sport. Avec tous ces voyages à enchaîner, la seconde partie de saison donne de bonnes raisons d’être au top de sa forme.

Avant d’attaquer la seconde demi-saison, qu’avez-vous appris jusqu’ici ?

Nous savons que c’est une année difficile et notre objectif doit être tout simplement d’apprendre. Désormais, nous connaissons notre niveau de performance et nous savons où nous sommes au sein du peloton. Nous devons essayer de tirer le meilleur de cette année et reporter tout ce que nous aurons appris pour maximiser les opportunités en 2017.

Que pensez-vous du défi proposé par Spa-Francorchamps ?

J’adore ! Je me souviens du premier tour que j’ai fait ici, en 2009 sur une Formula Renault 2.0. Cette monoplace était bien trop lente pour ce tracé ! Il faut une F1 pour comprendre à quel point ce circuit est énorme. Je me sens chanceux de l’avoir fait, maintenant je connais les virages à leur juste valeur. J’adore le Raidillon de l’Eau Rouge, toujours aussi excitant à aborder même si la piste a été retouchée. Au sommet, on peut couper en grimpant sur le vibreur. C’est dommage qu’il n’y ait pas un bac à gravier ou un mur à l’extérieur, cela permettrait de renforcer le défi. Quand la piste est humide, ce qui arrive à un moment ou un autre au cours du week-end, cela reste un de mes virages favoris.

Comment faites-vous avec cette célèbre météo capricieuse ?

La piste est si longue qu’elle peut être mouillée à un bout et sèche à l’autre. Dans ces situations, les fenêtres d’utilisation des pneus slicks, intermédiaires et pluie sont décalées. Il faut juger ce qu’on pourrait gagner en slicks dans certains virages, en pondérant le risque sur les parties mouillées. C’est une des grandes difficultés de Spa.

Quels souvenirs gardez-vous de vos courses disputées à Spa ?

J’ai gagné dans toutes les disciplines, excepté en F1 ! J’ai aussi vécu des courses amusantes, comme celle où j’ai contenu Alonso d’un bout à l’autre. Il était très fâché après moi et j’ai même pris une pénalité pour avoir trop défendu ma position. Mais j’ai tout de même apprécié ce Grand Prix !

Vous avez semblé franchir un cap en Allemagne, pensez-vous pouvoir continuer à Spa ?

La voiture marchait bien et nous étions compétitifs lors des deux premiers relais avec les pneus super-tendres. Mais nous les avons gardés trop longtemps et la stratégie à deux arrêts n’a pas vraiment fonctionné. Au moins, nous avons montré notre niveau en début de course. Avec la bonne stratégie, nous nous serions battus contre les Toro Rosso à la fin. J’espère que nous pourrons retrouver ce niveau à Spa.

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