Luca Di Montezemolo n’est pas content du tout

Ferrari doit impérativement redresser la barre

Par Camille Komaël

29 juillet 2013 - 18:44
Luca Di Montezemolo n'est pas (...)

Président de Ferrari, Luca Di Montezemolo avait sa tête des mauvais jours ce matin lors de la réunion d’après course avec Stefano Domenicali et les ingénieurs de la Scuderia. "Une Ferrari comme celle que j’ai vue hier en course, ça ne me convient pas", a-t-il déclaré au lendemain du Grand Prix de Hongrie qui a vu Fernando Alonso terminer distant cinquième et Felipe Massa huitième.

Di Montezemolo a demandé une hausse immédiate du rythme, dès Spa où il veut voir une Ferrari se battre pour la victoire. Tous les ingénieurs présents auraient ainsi reçu un couteau en cadeau, avec une invitation - métaphorique bien sûr - de le mettre entre leurs dents pour la seconde moitié de la saison. Ca ne rigole pas à Maranello.

Et ça rigole encore moins depuis que des rumeurs d’un éventuel départ de Fernando Alonso de la Scuderia ont fait surface, envoyant l’Espagnol chez Red Bull. Di Montezemolo, comme les autres membres de l’équipe, ont mal digéré cela, ainsi que certains commentaires négatifs de la part de l’Espagnol sur son équipe. La réaction n’a pas tardé du côté du président de Ferrari.

L’Italien a ainsi appelé Fernando Alonso ce matin pour lui souhaiter un bon anniversaire et lui rappeler que "on a toujours demandé à tous les grands champions qui ont piloté pour Ferrari de faire passer les intérêts de l’équipe avant le leur. C’est le moment de rester calme, d’éviter les polémiques et de montrer de l’humilité et de la détermination en apportant sa contribution, en restant aux côtés de l’équipe et de son personnel, tant sur la piste qu’en-dehors."

Concernant à présent les performances de la Ferrari, Di Montezemolo ne veut pas savoir qui est responsable de quoi dans la défaite. Il pense que tout est encore possible, avec neuf Grands Prix restants. Di Montezemolo fait le maximum pour que son équipe ait toutes les ressources et le soutien nécessaires, d’où l’arrivée de James Allison dès le 1er septembre.

Luca Di Montezemolo a aussi assisté à l’analyse technique, qui n’a laissé aucun détail au hasard, y compris l’introduction des nouveaux pneus Pirelli, qui n’ont clairement pas convenu aux voitures de la Scuderia. Selon Maranello, les choix de Pirelli contribuent à altérer artificiellement la hiérarchie et cela ne plait pas du tout à Di Montezemolo.

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