Les pilotes de F1 espagnols, une espèce bientôt menacée ?

Le déclin de la future génération évoqué par Carlos Sainz

Par Alexandre C.

23 août 2016 - 14:57
Les pilotes de F1 espagnols, une (...)

Alors que les champions ibériques sont légion en Moto GP, seuls deux Espagnols, Fernando Alonso et Carlos Sainz, concourent en F1 cette année.

Y a-t-il du mieux à attendre de l’avenir pour la péninsule ? Carlos Sainz mentionne avoir « deux amis dans les catégories inférieures, des amis espagnols. Bien sûr, pour le moment, en F1, je suis un peu plus occupé et je ne peux pas regarder chaque course, mais chaque fois que j’ai l’opportunité de le faire, je le fais. Je le fais et je leur souhaite le meilleur. »

Carlos Sainz scrute en particulier les performances d’Alex Palou, qui « essaie de tracer sa route » en GP3, et de Javier Cobian, pilote de F4. « Je me suis entraîné avec eux en karting », a rajouté Sainz. Il déplore néanmoins qu’il n’y ait « pas beaucoup de pilotes espagnols », mais les deux précédemment cités ont au moins le mérite d’être « très bons ».

Le protégé du programme junior de Red Bull a bien entendu la solution miracle pour voir d’autres pilotes espagnols en sa compagnie : « Je pense que la voie idéale pour un pilote est d’être dans un programme junior. Sinon, c’est très difficile de nos jours d’être en F1. Il y a tant d’argent en jeu. Mon conseil est d’essayer d’être le meilleur possible en karting pour être repéré par un gros nom comme Red Bull ou Ferrari. Et comme cela vous avez une chance. »

Ne devrait-on pas également contraindre légalement les écuries à faire rouler davantage de jeunes pilotes ? « Je ne sais pas, je n’ai vraiment pas d’idée », admet Carlos Sainz, prudent. Il évoque néanmoins la possibilité d’un programme junior « obligatoire pour chaque équipe de F1 », avant de nuancer : « Tout le monde n’a pas les ressources et l’argent pour avoir un programme junior. C’est une situation très délicate. Il faudrait plus d’initiatives de ce côté de la part de la F1 parce que si vous pouvez voir le nombre de pilotes espagnols de ma génération conduire, il y en avait peut-être 10 ou 12. Maintenant, nous ne sommes que deux. » Une régression, en somme.

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