Les deux pilotes Haas ont une dent contre Hulkenberg
« Suce-moi les couilles, chéri » : l’élégance de Magnussen envers Nico Hulkenberg
Haas était déjà dans une situation compliquée avant le départ du Grand Prix de Hongrie, après des qualifications difficiles. Les deux pilotes de l’écurie se sont en plus compliqué la tâche en raison de plusieurs circonstances de courses.
Kevin Magnussen a certes pris un bon départ en dépassant son coéquipier. Mais ensuite, à la bataille contre Nico Hulkenberg, il a emmené le pilote Renault au-delà de la piste et a écopé d’une pénalité de cinq secondes. Il finit la course à la 13e place.
Romain Grosjean a été plus malheureux encore. Il a bataillé contre le même pilote allemand au premier tour, et a perdu trois places en étant emmené au large (une manœuvre qu’il jugea « stupide » à chaud). A la fin de son premier arrêt, par ailleurs anticipé, une de ses roues a été mal serrée et le pilote français a donc dû s’arrêter par mesure de sécurité.
C’est donc Nico Hulkenberg qui est au centre des discussions chez Haas. Kevin Magnussen, tout d’abord, ne voit pas pourquoi il a été pénalisé.
« Je ne comprends pas vraiment la pénalité. Nico Hulkenberg n’a rien eu pour ce qu’il a fait au premier tour, quand il est rentré contre Romain. Je ne l’ai même pas touché. Il aurait pu choisir de ralentir, puisque j’avais l’intérieur. Et nous étions côte à côte. J’étais un petit peu devant en fait. J’ai simplement choisi ma trajectoire. Ce n’est pas comme si j’étais sorti de ma trajectoire. Nous avons freiné tard, donc c’est naturel de partir au large et de pousser à l’entrée du virage. Il s’est mis lui-même en danger à l’extérieur. Il n’y a pas trop de points positifs à retirer de ce week-end. Il fut difficile, sur tous les plans. »
Romain Grosjean veut de son côté vite passer à autre chose - retrouver sa famille et ses deux enfants, en attendant le troisième, lui sera salutaire cet été.
« Je n’ai pas beaucoup de choses à dire sur la course. Elle fut compromise au premier virage quand j’ai été percuté. Ensuite nous avons eu une crevaison, et une roue était mal serrée, donc nous avons dû arrêter la voiture. Quand vous avez un week-end difficile, vous voulez remonter dans la voiture, vous remettre en selle. La pause fera du bien à tout le monde, mais nous devons comprendre ce que nous pouvons faire pour éviter ce genre de week-end. »
Günther Steiner pense que même sans toutes ces avanies, ses deux monoplaces n’étaient de toute manière pas au niveau.
« Les gars qui changent les pneus ressentent beaucoup de pression. Mais Romain n’était pas heureux de sa voiture de toute façon. Il était 15e, donc il n’y avait rien à gagner. Si ça doit arriver quelque part, autant que ça arrive ici… Kevin a mené une course fantastique. Il s’est défendu et a été pénalisé, et je ne suis pas pleinement d’accord avec la pénalité. C’était très similaire avec ce que le même gars (Nico Hulkenberg) a fait au virage 1. Mais nous aurions fini 11e, donc hors des points de toute façon. »