Le Grand Prix de Bakou n’a pas pénalisé le Mans selon Todt

Le week-end dernier, la Formule 1 se lançait à l’assaut des rues de Bakou pour le premier Grand Prix d’Azerbaïdjan de l’histoire au moment même où on agitait le drapeau à damier sur les 24 Heures du Mans. Si on avait pu éviter le chevauchement ces 5 dernières années, Jean Todt s’est avoué impuissant face à la difficulté de contenter tout le monde.

« C’est un peu mission impossible, affirme ainsi le président de la FIA. Il existe de nombreuses catégories intéressantes en sports mécaniques, mais nous n’avons que 52 week-ends par an. J’adore par exemple regarder les courses de MotoGP mais ça tombe souvent en même temps qu’un autre évènement, alors je les rate parfois. »

« J’étais au départ du Mans cette année et je n’avais jamais vu autant de gens. Je ne pense donc pas qu’il ait été pénalisé par le Grand Prix de Bakou en même temps. Puis je me suis rendu en Azerbaïdjan et ai pu suivre les 24 Heures parce qu’elles commencent à 15h et se terminent le lendemain. C’était donc assez facile de suivre le départ et l’arrivée si vous le vouliez vraiment. »

« Je peux comprendre les médias s’ils n’ont qu’un seul journaliste et veulent qu’il couvre les deux évènements, c’est compliqué. Cela dit, j’ai vu James Allen au Mans avant qu’il n’écrive des choses à propos de Bakou tout en étant à Turin. Ça signifie qu’on peut tout de même publier des articles sur une course sans y être physiquement présent. »

Todt assure cependant que tout est fait au mieux pour éviter autant que possible les conflits.

« Je compatis avec Bernie, qui doit planifier 21 Grands Prix. Sans vouloir les offenser, ceux qui jugent n’ont souvent pas tous les éléments pour bien évaluer la situation. Il est facile de critiquer mais, dans le même cas de figure, vous n’auriez pas pu faire mieux. »