Lando Norris, une carrière déjà bien remplie

Et déjà couronnée de nombreux succès

Par Camille Komaël

27 avril 2018 - 08:58
Lando Norris, une carrière déjà (...)

Dès le karting, Lando Norris a fait forte impression, dominant souvent ses concurrents, remportant le prestigieux championnats WSK, le championnat européen et l’année suivante devenant le plus jeune champion du monde de karting dans sa catégorie (KF).

C’est en 2014 qu’il a commencé à s’éloigner du monde du karting, participant au championnat Junior de Ginetta (il a fini troisième) : "J’avais 14 ans. A la base, je ne devais pas faire tout le championnat, je devais seulement courir cinq ou six courses, donc c’était un peu une surprise et un choc de faire mon tout premier week-end de course à Brands Hatch. Comme c’était un week-end de BTCC, c’était un événement assez gros, avec beaucoup de médias et beaucoup de spectateurs, donc c’était un gros pas en avant par rapport au karting."

Lando Norris n’est pas resté longtemps dans cette catégorie, retrouvant dès l’année suivante des monoplaces sans toit : il participe en 2015 non seulement au championnat de MSA Formula (devenu maintenant le championnat de F4 britannique), mais en plus en F4 italienne et allemande. Dès sa première année en MSA Formula, il remporte le championnat.

Lando Norris reconnaît que la F4 et la Ginetta n’ont rien à voir, mais sa saison avec un toit sur la tête lui a quand même servi : "C’était une différente assez grande, puisque dans la Ginetta on a un toit au-dessus de notre tête, on a des pneus de route, pas beaucoup de puissance et c’est assez doux. Mais c’était vraiment une bonne voiture pour apprendre, me développer et améliorer mon pilotage, parce que la compétition est très serrée."

"En passant en F4, évidemment tout devient plus dur. Physiquement c’est plus dur parce qu’on a bien plus d’appuis, donc on doit appuyer sur la pédale de frein avec plus de force. On doit aussi s’habituer à l’aéro, parce que bien sûr la Ginetta n’a aucun aileron, et soudain on se retrouve avec un aileron avant, un aileron arrière, le font plat... ça prend quelques jours, quelques essais, pour surmonter ça et que ça semble naturel. Je crois que je m’y suis adapté assez vite."

2016 est de nouveau une année très chargée pour Lando Norris puisqu’il court dans deux compétitions de Formule 2.0 (NEC et Eurocup), en Toyota Racing Series et en F3. L’année suivante, il remporte le titre de F3 Européenne et termine deuxième à Macau.

Dès son arrivée dans ces catégories, Norris s’est de suite battu avec des pilots plus expérimentés : "Il y a une part de moi qui n’arrive pas à y croire, quand je pense que je peux arriver dans la catégorie et battre des gars qui sont là depuis plus longtemps dès ma première année, c’est arrivé en F3 et ça fait pareil en arrivant en F2. Je savais que ça allait être difficile, mais j’étais surpris de Nous avons démarré vraiment bien, après on a un peu baissé, mais c’est devenu bien mieux à partir de la mi-saison et jusqu’à la fin."

Malgré les succès, Norris admet que tout n’a pas toujours été si facile qu’il le semblait de l’extérieur : "C’était clairement très dur, mais je me sentais très heureux chez Carlin. Je connaissais tous les ingénieurs depuis deux ans, depuis la F4, et j’allais au camion pour mieux les connaître. C’était difficile mais être avec des gens que je connaissais a rendu les choses plus faciles."

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