La saison 2017 du WTCC débute ce week-end au Maroc

La première étape de l’année, à Marrakech

Par Emmanuel Touzot

6 avril 2017 - 09:59
La saison 2017 du WTCC débute ce (...)

La saison 2017 du WTCC débute ce week-end à Marrakech pour ce qui sera la huitième édition de la course Nord-Africaine de tourisme. L’année s’annonce très indécise puisque Citroën a décidé de cesser son implication dans la discipline, tout comme ses deux pilotes Jose-Maria Lopez et Yvan Müller. Le premier a répondu aux sirènes du WEC et de la Formule E tandis que le deuxième voulait souffler et a été engagé par Volvo en tant que pilote de développement.

Parmi les candidats au titre, on compte les pilotes Volvo, dont les essais ont été très prometteurs. Björk et Catsburg ont déjà prouvé leur capacité à se battre aux avant-postes en remportant des courses par le passé tandis que Nestor Girolami portera une partie des espoirs argentins en WTCC, suite au départ de Lopez. Mehdi Bennani et Tom Chilton, pilotes du Loeb Racing, seront également à compter parmi les favoris, tout comme Rob Huff qui a également hérité d’un volant Citroën en revenant chez Munnich Motorsport. Malgré des essais hivernaux compliqués, Tiago Monteiro et Norbert Michelisz comptent bien rééditer leur saison 2016 où ils avaient été les meilleurs après les pilotes officiels Citroën et aider Honda à remporter le titre.

Plus loin dans le peloton, on trouvera deux débutants français, tous deux de la famille de pilotes français réputés. Le premier est Yann Ehrlacher, neveu d’Yvan Muller, qui pilotera une Lada Vesta privée, tandis que le second sera Aurélien Panis, fils de l’ancien pilote de F1, qui roulera pour le compte de Zengo Motorsport au volant d’une Honda Civic. Dans tous les cas, les 10 manches prévues au calendrier constitueront ce qui s’annonce comme l’une des saisons les plus disputées du WTCC.

ILS ONT DIT

Norbert Michelisz : « Mon objectif est simple, je veux devenir champion du monde cette année et je dois commencer par marquer des points au Maroc, en profitant du fait que la Civic n’embarquera aucun lest. Nous étions très rapides l’an dernier sur le circuit revu de Marrakech, constitué de nombreux virages lents, et qui demande aux voitures un bon équilibre au freinage et une grande motricité. Plusieurs mises à jour ont été amenées à nos derniers essais en Hongrie et je pense que nous avons fait un grand pas en avant par rapport à là où nous en étions il y a quelques semaines ».

Nestor Girolami : « J’ai couru sur de nombreux circuits urbains en Argentine et j’ai pris beaucoup de plaisir. De ce que j’en ai vu en photo et en vidéo, c’est un circuit difficile et il faut aller à la limite, ou juste en dessous afin d’éviter les erreurs stupides en essais libres, et attaquer à fond en qualifications car ça conditionne 90% du week-end ».

Mehdi Bennani : « Nous savons que c’est un grand défi de disputer une course à ce niveau et il faut constamment améliorer la voiture et revoir ses réglages. Il y aura des moments difficiles mais c’est le niveau du WTCC qui veut ça. Marrakech est un circuit propice aux luttes, il faut être à la limite sans terminer dans le mur. Il faut parfois aller flirter avec les murs. Ma préparation a été constituée d’entraînement physique et d’événements promotionnels. J’ai un programme d’entraînement qui me permettra d’être plus fort physiquement mais il y a de nombreux événements avec nos partenaires auxquels il est important que je sois présent ».

Tom Coronel : « C’est un endroit très difficile. J’ai de mauvais souvenirs ici après des gros accidents il y a deux et trois ans. Nous avons gagné l’an dernier donc il y a eu des hauts et des bas. Je suis confiant sur les circuits urbains mais il faudra être intelligent car c’est la première course de la saison et la voiture est bonne. Je pense pouvoir signer un podium ».

GUIDE DE LA PISTE

Anciennement circuit urbain, le Circuit Moulay El Hassan est devenu un circuit semi-permanent en 2016. Il est situé au cœur du quartier des hôtels de Marrakech. Répondant au Grade 2 de la FIA, le tracé est l’œuvre de l’agence réputée de Hermann Tilke et offre un panorama sur le mur d’enceinte de la ville mais aussi sur la chaîne de montagnes de l’Atlas. Réduit à moins de trois kilomètres et bordé de murs, le tracé ne laisse pas la chance aux pilotes de profiter du paysage.

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