La première fois de Ciaron Pilbeam

En tant qu’ingénieur de course

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10 août 2011 - 18:26

Ingénieur de course de Mark Webber, Ciaron Pilbeam se souvient du jour où il a endossé la responsabilité d’ingénieur de course pour la toute première fois…

« C’était à Silverstone en 2005, quand je travaillais pour BAR Honda. Le matin de la course, j’ai pris ma moto pour aller au circuit, tandis que les autres ingénieurs partageaient une voiture. J’ai attendu sur le circuit pendant plus d’une heure, me demandant où ils étaient tous passés, puis j’ai appris qu’ils avaient eu un accident. Leur voiture avait été percutée par une autre voiture arrivant dans l’autre sens, conduite par un chauffeur ivre. Deux des gars ont fini par arriver sur le circuit, mais les deux autres ont passé la journée à l’hôpital avec commotion, coupures et bleus. L’un d’eux était l’ingénieur de course de Takuma Sato, et j’ai dû le remplacer. »

« J’étais un ingénieur performance, alors ce fut un peu un baptême du feu. J’avais géré la voiture en essais et avais travaillé avec le pilote pendant un moment, alors j’étais plus ou moins prêt, mais c’était imprévu et j’ai été jeté dans le grand bain. Se voir confier ce boulot le jour de la course était à la fois plus facile et plus difficile que de le faire tout le weekend – le vendredi et le samedi sont un peu plus chargés mais il y a beaucoup plus de pression le dimanche. »

« Malheureusement, la course ne s’est pas très bien passée. Nous l’avons terminée mais le résultat n’était pas bon. Nous avions bien travaillé mais la performance n’était pas là. Je ne l’oublierai jamais. J’étais sous pression, mais jamais dépassé par les évènements. »

« Peu de temps après, j’ai pleinement endossé ce rôle. J’ai fait quelques courses avec BAR Honda dans cette position puis j’ai rejoint Red Bull Racing en tant qu’ingénieur de course. La première course que j’ai faite ici était avec Christian Klien en 2006, et nous avons marqué des points. Nous avons terminé huitièmes à Bahreïn et fait vraiment une bonne course. »

« C’était un peu différent – il y avait un nouveau format de qualification cette année là – mais j’avais fait tous les essais hivernaux avec l’équipe et avec Christian, alors j’étais mieux préparé. J’étais encore sous pression, un peu nerveux, mais excité. Je suis toujours pareil maintenant. C’est toujours extrêmement excitant pour moi. Ca le sera toujours. »