La F2 est beaucoup plus utile que le GP3 pour Leclerc

Le grand saut pour bientôt ?

Par Alexandre C.

18 juillet 2017 - 18:06
La F2 est beaucoup plus utile que (...)

Charles Leclerc épate les paddocks en dominant outrageusement la Formule 2 cette saison. Le Monégasque effectue une saison à la Stoffel Vandoorne, et pourrait donc envisager prochainement, voire dès 2018, un futur en F1 chez Sauber ou Haas.

Il est donc temps de se pencher plus avant sur la carrière du pilote de la Ferrari Academy. Quels seraient les grands tournants de sa carrière jusqu’à présent selon lui ? Charles Leclerc s’est confié à James Allen, et deux ans après le décès de Jules Bianchi, son témoignage n’est pas sans émotion.

« Bien sûr, ma première course. Jules Bianchi était mon mécanicien, donc bien sûr, il m’a beaucoup appris dès le début, ce qui m’a aidé à devenir peut-être un peu plus rapide que les autres. Ensuite, je dirais 2011, quand Nicolas Todt [son manager] m’a pris sous son aile. Bien sûr, c’était un grand moment dans ma carrière parce qu’à la fin de l’année, sinon, je me serais arrêté, parce que mon sponsor ne pouvait pas se permettre de payer davantage. »

« Jules m’a grandement aidé pour ce contrat avec Nicolas, il m’a expliqué la situation de ma carrière. Et heureusement Nicolas m’a aidé, et depuis lors, il m’aide grandement. Ensuite, en 2014, quand je suis passé aux monoplaces, ce fut aussi un bon moment, et enfin 2016, ma première année comme pilote de la Ferrari Academy. »

Charles Leclerc a déjà conduit une F1, avec Haas en essais libres l’an dernier. Il conduira même une Ferrari SF70H lors des essais privés à la suite du Grand Prix de Hongrie. La F1 se rapproche à grands pas pour lui. Et tel est bien son objectif. Mais conduire des F1 peut aussi l’aider pour sa carrière en F2.

« Définitivement. Mais j’ai aussi pensé qu’il y avait des aspects positifs et négatifs à cette situation. Participer à des EL1 le même week-end qu’un week-end de GP3 par exemple, n’était pas pour moi la meilleure chose, parce que la F1 et le GP3 sont totalement différents, et pour être honnête, passer de la F1 au GP3 lors du même week-end a été très difficile à gérer l’an dernier. »

« Mais travailler avec une équipe de F1, travailler avec des gens, des pilotes comme Romain Grosjean, qui a une énorme expérience, ça m’a grandement aidé. Voir comment ils travaillent, voir les petits détails qui peut-être n’ont pas beaucoup d’importance pour vous quand vous êtes plus jeune, voir les vrais pilotes de F1 faire de longues analyses lors des briefings, m’a aidé à faire attention à chaque petit détail, pour améliorer absolument tout. »

« Je sens que je suis chanceux et je suis assez chanceux pour être très bien entouré dans ma carrière. Ferrari, bien sûr, est incroyable, et me soutient, et essaie de trouver des solutions pour moi pour l’an prochain. Et je fais entièrement confiance à Ferrari à et Nicolas pour me trouver une place, ce qui est très bien, puisque je dois alors simplement me concentrer sur mon pilotage. Je me sens très chanceux parce que je crois qu’il n’y a pas beaucoup de pilotes qui soient dans cette position. »

Contrairement à Lance Stroll ou Max Verstappen, qui ont grillé l’étape de la F2, Charles Leclerc n’a pas hésité à passer une saison dans l’antichambre officielle de la F1. A quel point pense-t-il que cela est important ?

« Je pense que les F2 sont définitivement les plus proches des F1. Les pilotes sont beaucoup plus expérimentés mais bien sûr, cette catégorie est l’une des catégories où j’ai le plus appris. En particulier avec la dégradation des pneus. Vous n’avez rien de similaire avant et oui, je pense que c’est l’aspect le plus important, et ça m’aide beaucoup pour le futur parce qu’en F1, c’est un facteur décisif. Et l’apprendre cette année, prendre de l’expérience avec cette voiture, est très important. »

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