L’avis de Verstappen sur les femmes pilotes

Les femmes pilotes sont des exceptions en sports mécaniques et surtout en Formule 1. Les plus connues de l’époque moderne, Maria de Villota, Susie Wolff et Carmen Jorda, ont certes intégré des écuries de F1, mais jamais en tant que titulaires.

Les sports moteurs font partie des rares sports où la mixité est possible, mais le nombre de femmes est vraiment peu élevé.

Selon Max Verstappen, la gent féminine présente des déficits trop importants au niveau physique pour pouvoir être présente sur la grille de départ à bord d´une monoplace.

« Les voitures sont quand même toujours dures à conduire. Si ce n´était pas le cas, il y aurait déjà une femme titulaire en Formule 1. »

Le Néerlandais tient à ce que ses propos ne soient pas mal interprétés : il ne dit pas que les femmes sont trop faibles pour pouvoir courir en catégorie reine, mais « qu´elles doivent encore plus travailler sur elles-mêmes pour pouvoir arriver à un niveau qui pourrait faire jeu égal avec les hommes. »

Le jeune pilote en sait quelque-chose, puisque sa mère, Sophie-Marie Kumpen, a été une pilote de kart de haut niveau.

« À la base, une femme n´est pas aussi forte qu´un homme. Ma mère a dû travailler beaucoup plus dur que la plupart des hommes pour atteindre leur niveau. »

C´est pourquoi Max Verstappen s´étonne que la F1 puisse être mixte, car pour lui c´est comme au tennis.

« Pourquoi ce sport ne mélange pas les hommes avec les femmes ? Parce que ce serait tout simplement déloyal. »

Le pilote Red Bull connaît bien son sujet, car en plus de sa mère, il y a dans son entourage proche beaucoup de femmes impliquées dans les sports moteurs, comme sa propre sœur, Victoria, ou encore Mikaela Kottulinsky dont il s´est dernièrement séparé.

« Je sais qu´il y a bon nombre de filles qui sont très agressives et qui savent se battre sur la piste » reconnaît-il.

De son côté, Sebastian Vettel ne pense pas que ce sont les exigences physiques qui expliquent la proportion peu élevée qu´occupe la gent féminine dans ces disciplines, mais bien le fait que les femmes n´ont qu´un intérêt très faible pour ce genre de sports.

« Si on se penche sur la quantité de filles qui commencent à rouler en kart, on doit être entre 5 à 10% au total. Il est donc logique que dans un si petit nombre, les chances de trouver un super talent soient moindres. »