L’arrivée du halo, un ‘triste jour’ pour la F1 selon Grosjean

Mais il n’a rien pu y changer

Par Alexandre C.

27 juillet 2017 - 15:40
L'arrivée du halo, un ‘triste (...)

Romain Grosjean n’est pas un chaud partisan du halo. C’est même une litote, puisque le pilote, au moment d’évoquer l’introduction de ce système en 2018, n’hésite pas à parler de « triste jour » pour la F1.

Le Français, en dépit de sa qualité de membre et directeur du GPDA (Grand Prix Drivers’ Association), n’a donc pas eu le dernier mot sur ce dossier.

« Quand la FIA a annoncé l’introduction du halo, personnellement, je pense que c’était un triste jour pour la F1. J’y suis toujours opposé. Je ne pense pas qu’il ait sa place en F1. Comme membre et directeur du GPDA, je dois remercier la FIA pour toutes leurs recherches, qui furent assez solides. Et le halo est un dispositif efficace dans beaucoup de cas. »

« Mais en certaines occasions, le halo peut empirer les choses. Je n’en suis pas particulièrement fan… et il y a quelques problèmes auxquels nous n’avons peut-être pas pensé encore. Voir les feux rouges s’éteindre sur la grille… personne n’a essayé ça… et l’emplacement des feux est toujours différent. Voir des drapeaux sur le côté de la piste… des choses comme ça… nous n’y avons pas pensé. »

Le pilote Haas remercie donc la FIA pour se soucier de la question de la sécurité, mais n’est pas d’accord sur les moyens pour y arriver.

« Encore une fois, le GPDA n’est pas là pour dire à la FIA ce qu’il faut faire ou ne pas faire concernant la sécurité. Nous nous sommes retirés des discussions il y a longtemps et nous avons fait une déclaration disant ‘merci pour vos recherches, merci pour vos actions en faveur d’une meilleure sécurité en F1’. »

« Nous, au GPDA, nous ne soutenons pas particulièrement le halo, nous soutenons simplement le fait que la FIA tente de rendre plus sûres les voitures. Je ne veux pas arrêter les recherches sur la sécurité, parce que je pense que c’est formidable, et depuis 1995, l’évolution a été formidablement positive. Mais j’espère que nous trouverons des meilleures solutions. »

C’est au Brésil, l’an dernier, que Romain Grosjean a pu essayer pour la première fois le halo. Il en était ressorti avec une impression de malaise.

« Je pense que vous vous habituez à tout dans la vie. Mais j’espère que je ne me sentirais pas aussi mal qu’au Brésil, parce que ça m’avait rendu assez malade. Vous essayez de vous concentrer avec quelque chose en face de vous, tout le temps… Je ne sais pas. Je ne cessais de loucher. C’était étrange. »

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