Jack Aitken heureux de sa collaboration avec Renault F1

Le réserviste apprend au contact des ingénieurs et des titulaires

Par Franck Drui

22 avril 2018 - 16:02
Jack Aitken heureux de sa collaboration

Au début de l’année, Jack Aitken a été nommé pilote de réserve officiel de Renault F1, un rôle élargi par rapport à son poste précédent au sein de l’Académie Renault Sport.

En plus de participe en 2018 au championnat de Formule 2 avec l’écurie française ART Grand Pr, il aider Renault F1 à poursuivre son développement. Il profite ainsi de l’utilisation du simulateur et des conseils des ingénieurs pour poursuivre son apprentissage en tant que futur pilote de Formule 1.

"Ce qui a changé, c’est que l’équipe de F1 m’implique davantage dans le travail quotidien sur la piste, donc lors d’un week-end de course, ils s’attendent à ce que je vienne, regarde et apprenne autant que possible sans gêner mon programme en F2. Je participe aux briefings des pilotes, parle aux ingénieurs, surveille Nico [Hülkenberg] et Carlos [Sainz] pour voir comment ils fonctionnent, et, de manière plus générale, je veille à être prêt au cas où on aurait besoin de moi."

"C’est toujours assez improbable dans une saison de F1, mais c’est une possibilité alors je dois être prêt à intervenir à tout moment," ajoute Aitken.

Le Britannique, qui possède aussi la nationalité sud-coréenne, profite également des infrastructures très modernes d’Enston.

"Pour certaines pistes cette année, ils m’ont laissé utiliser le simulateur. Pas seulement pour aider l’équipe, ce que je fais habituellement, en aidant à développer la voiture, mais ils m’ont permis de l’utiliser pour apprendre certaines pistes de F2 utilisées en F1 et que je ne connais pas. La séance libre de F2 dure seulement 45 minutes, elle n’est pas longue, alors je parle beaucoup avec les ingénieurs et ils sont aussi heureux de m’aider."

Alors, comment Aitken se sent-il dans son nouveau rôle de réserviste ?

"Je récolte des connaissances ici et là, il n’y a pas de bouton magique, mais c’est intéressant de voir comment les gens travaillent, particulièrement la façon dont Nico et Carlos échangent avec les ingénieurs, comment ils échangent avec autant de gens. C’est assez différent de la F2 à cet égard. Ça aide aussi d’être dans cet environnement et dans le garage pour s’y habituer."

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