Interview - Palmer : Réussir neuf bonnes courses

"Je vais de l’avant"

Par Franck Drui

22 août 2017 - 14:12
Interview - Palmer : Réussir neuf (...)

Spa donne le coup d’envoi de la seconde moitié de la saison de Formule 1 2017.

Et Jolyon Palmer, malgré les rumeurs et les spéculations de ces derniers mois, est toujours là. Renault a tenu parole et n’a pas remplacé le Britannique, qui veut partir sur les chapeaux de roues avec une belle performance sur ce circuit légendaire.

Ces superbes virages à Spa... Quel type de sensations offrent-ils ?

Le plus frappant, c’est l’Eau Rouge. C’est juste incroyable. Cela semble génial à la télévision ou en caméras embarquées, mais c’est tout simplement grandiose au volant. Rien ne vous prépare à foncer vers la colline pour en ressortir de l’autre versant et avaler la ligne droite.

Pouhon sera tout aussi enthousiasmant cette année, ce double gauche très rapide sera un véritable défi. Blanchimont est négocié à plein régime pour rejoindre la chicane de l’Arrêt de Bus, un endroit propice aux dépassements.

Quel est votre historique à Spa ?

En 2008, je m’y suis imposé en Formula Palmer Audi. Je me souviens que c’était sur piste humide, des conditions assez typiques ! Je suis monté sur le podium en GP2, mais j’ai manqué la victoire dans cette catégorie. J’étais en première ligne en 2014 en GP2 et je me suis bien qualifié l’an passé en F1. J’y ai de bons souvenirs, mais j’en veux de meilleurs.

Comment résumez-vous les onze premières courses ?

C’était difficile, mais le potentiel est assurément là tant de mon côté que de celui de la voiture. Le règlement 2017 a accouché de monoplaces très différentes. On doit réapprendre à en tirer le maximum. C’est dur de trouver les bons réglages, pire encore si l’on perd du roulage pour une quelconque raison.

Je vais de l’avant, je me concentre sur mes performances et je m’efforce de tout assimiler pour être sûr de connaître neuf bonnes courses.

Avez-vous apprécié les vacances d’été ?

C’était bien de pouvoir se détendre un peu et de recharger les batteries. J’ai escaladé le Kilimandjaro. C’était une expérience très dure, mais très gratifiante. C’était très agréable d’être coupé du monde pendant une semaine et d’admirer de nouveaux paysages, mais je suis prêt à à reprendre le travail.

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