Interview - Grosjean : La VF-18 est une bonne base de départ

Le Français espère bien figurer à Melbourne

Par Emmanuel Touzot

18 mars 2018 - 10:50
Interview - Grosjean : La VF-18 (...)

En 2016, Haas F1 Team démarrait de zéro et faisait face à des défis qui lui étaient propres. Pour être prête en 2017, l’équipe a dû courir en 2016 en développant la voiture 2017 simultanément. C’est ce qu’ont fait toutes les équipes mais c’était la première fois pour Haas.

En considérant les progrès de chaque équipe en 2018, imaginez-vous que la saison 2018 de votre équipe soit la plus difficile ?

"Non, je ne pense pas. Je pense que 2017 a été notre année la plus difficile à cause du changement de règlement. Je pense que pour 2018, nous nous sommes très bien préparés et très tôt. J’espère que nous aurons fait un bon travail. Nous le verrons dès le début de saison et nous essaierons ensuite de garder un bon rythme de développement. Cette année se fera à fond".

Vous avez fait des essais sur huit journées à Barcelone, en Catalogne. Comment se sont-ils passés et vous ont-ils préparé pour l’Australie ?

"Les essais se sont bien passés. La première semaine a été difficile avec les conditions météorologiques. La deuxième semaine s’est très bien passée. Nous avons fait de bons temps et nous avons accompli tout notre programme, ce qui est positif. Je pense que c’est la meilleure préparation que nous aurions pu espérer. Les conditions de piste seront évidemment différentes et nous allons en avoir de nouvelles, mais nous avons fait au mieux".

Comment décririez-vous la VF-18 ?

"C’est une bonne base de départ. Le ressenti dans la voiture est bon et c’est le plus important. C’est une belle voiture. Nous savons où nous pouvons la faire progresser et comment en tirer un regain de performance. Nous allons travailler sur ces points. Elle est très régulière et une base solide est ce que veut tout pilote. C’est ce que nous avons fait de mieux chez Haas".

La météo de Barcelone a eu un impact sur votre temps passé en piste. Cela a été similaire pour tout le monde, mais quel a été l’impact réel sur votre planning et vos données ?

"Plus on passe de temps dans la voiture, mieux on est préparé. D’un point de vue musculaire, on s’entraîne tout l’hiver et nos muscles ne s’habituent pas à la charge d’une monoplace de F1. Plus on passe de temps au volant et plus on peut essayer de choses. Il n’y avait rien à faire au sujet de la neige, du froid et de la pluie. Je pense que nous sommes prêts pour aller en Australie".

La fiabilité est toujours importante, mais à quel point est-elle cruciale tôt dans la saison, surtout à la première course, où vous pouvez capitaliser sur les problèmes de jeunesse des autres voitures ?

"La fiabilité est vraiment la clé en début de saison. Elle permet de signer des résultats que l’on n’attend pas forcément. J’espère qu’elle sera de notre côté et que nous pourrons marquer une bonne quantité de points en début de saison afin de nous battre pour une bonne place au classement des constructeurs".

"C’est génial d’avoir aussi bien réussi en Australie ces dernières années. Cela montre que nos voitures étaient bien nées et prêtes à se battre. J’espère que ce sera encore le cas cette année et que nous pourrons être performants durant la saison en suivant un bon développement. Mais plus on marquera de points en début de saison, plus on aura de chances d’avoir un gros nombre de points à l’arrivée".

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos