Hartley veut prouver qu’il mérite sa place en F1

Brendon Hartley va disputer sa première saison complète en Formule 1, de nombreuses années après une désillusion et avec quelques années de purgatoire au compteur. Ce purgatoire s’est transformé en succès en endurance avant de revenir en F1 en fin de saison dernière.

"Devenir un pilote de F1 est un rêve devenu réalité mais je veux maintenant prouver que je suis à ma place" déclare le Néo-Zélandais. "Cela demandera du travail et une implication sans faille, ainsi que du soutien de mes proches."

Hartley en revient à peine, cinq mois seulement après ses débuts en tant que titulaire, lorsque Toro Rosso l’a rappelé pour venir remplacer Carlos Sainz, passé chez Renault.

"Tout s’est passé très vite avec très peu de temps pour me préparer. D’un autre côté, j’avais l’impression de m’y être préparé toute ma vie. Je ne sais pas combien de fois j’ai voyagé dans le monde entier lors des deux derniers mois de la saison 2017, mais je franchissais des fuseaux horaires sans arrêt. C’est fatigant, mais on ne s’en plaint pas. J’ai pris la décision de garder cela simple, de ne pas trop y penser et de m’assurer que je prends du plaisir."

"J’ai un boulot de rêve. Il y a beaucoup de pression mais j’ai fait un effort conscient pour profiter du temps que je passe ici. On voit que certains n’y arrivent pas. Tout ce qu’ils ressentent, c’est la pression, et ils ne prennent pas le temps de prendre du plaisir."

Bien qu’il n’ait pas encore goûté à la F1, il est familier de la pression : "Représenter Porsche au Mans représente une grosse pression. A mes yeux, l’expérience m’a bien préparé. J’ai été assez chanceux pour travailler aux côtés des meilleurs ingénieurs et des meilleurs pilotes."

Hartley veut réussir sa première saison en F1 et s’y est préparé au mieux : "Je suis plus en forme que jamais. Il n’y a pas à se cacher, les nouvelles monoplaces sont très exigeantes sur le corps. Les rues humides de Singapour seront l’un des plus gros tests. Certains tests de chaleur avant la course seront cruciaux."