Hamilton répond à ses détracteurs : ‘Ils ne veulent pas que je profite de ma vie’

Un mode de vie en question

Par Alexandre C.

24 septembre 2016 - 17:53
Hamilton répond à ses détracteurs (...)

C’est une rengaine lorsque ses performances fléchissent un peu : certains commentateurs, comme Sir Jackie Stewart ou Flavio Briatore récemment, critiquent le style de vie trop jet-set de Lewis Hamilton.

De telles critiques n’atteignent pas le pilote Mercedes. « Je pense qu’avec l’âge, je suis arrivé à un point où je n’ai pas besoin de ce consentement. Je connais mon cœur. Je sais combien je travaille dur. Je connais mes valeurs. Je connais mon amour pour ma famille. Je sais quelle personne je suis. Et je profite de ma fie. Ils ne veulent pas que je profite de ma vie. »

Lewis Hamilton critique donc, sans les nommer, ceux qui voudraient que la vie d’un pilote d’un F1 se résume « à aller à la maison, à dormir, à se réveiller, à manger, à respirer, à ne rien faire d’autre que la course, sans pouvoir avoir une vie en dehors de la F1. »

« Je fais la fête quand j’en ai envie, et je m’assure que cela cadre avec mon travail. Et j’arrive, et je gagne. Et vous ne pouvez rien dire ! C’est juste la meilleure chose. Quand vous arrivez et que vous dominez, ils dissent ‘Oh, alors il peut faire tout cela’. »

Lewis Hamilton n’a donc cure de tous ces reproches. Son but dans la vie, est d’être lui-même. Son but en F1, est d’égaler un certain pilote brésilien. « Quand j’ai commencé, j’avais 8 ans, j’ai 31 ans maintenant, et le but a toujours été le même : être le meilleur. Pourquoi rêver petit ? Quand j’avais 10 ans, je suis allé chez McLaren. Ayrton Senna était mon pilote favori et je voulais être comme lui. Un jour, je voulais être pilote de F1 et champion du monde dans la voiture de Senna. Trois ans plus tard, Ron Dennis m’a signé et 10 ans plus tard, j’ai gagné le titre de champion du monde dans sa voiture. »

Pour arriver à ces sommets, la pente a été rude pour Lewis Hamilton, notamment en raison des préjugés liés à sa couleur de peau. « Nous sommes arrivé en karting, et tous ces gens avaient des tentes et des campings-cars, tout le meilleur équipement. Et nous étions tellement amateurs… Ils ne faisaient pas que s’arrêter, ils nous regardaient. Tous les regards étaient sur nous. ‘Que font-ils ici ?’. Nous étions la seule famille noire. Et c’était ainsi à chaque week-end quand nous arrivions. »

Après avoir souffert de privations durant une enfance pauvre et toute entière dédiée à la course, Lewis Hamilton n’entend donc pas se faire dicter un mode de vie par d’autres. Trois fois champion du monde, le pilote britannique estime ne rien avoir de plus à prouver.

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