Hamilton : les relations avec Rosberg ont changé après Monaco

C’est à ce moment-là que les tensions sont arrivées

Par Paul Gombeaud

16 décembre 2014 - 16:10
Hamilton : les relations avec Rosberg

Tout récent champion du monde 2014, Lewis Hamilton est revenu sur l’un des sujets sinon le sujet dont tout le monde a parlé cette saison : sa relation avec son coéquipier Nico Rosberg.

Tout le monde sait que les pilotes Mercedes entretiennent de bonnes relations depuis leur plus jeune âge, mais la lutte pour le titre de cette année les a logiquement éloignés l’un de l’autre.

Selon le Britannique, c’est après les qualifications du Grand Prix de Monaco que les bons rapports se sont détériorés. Pour rappel, l’Allemand avait ce jour-là manqué son freinage et tiré tout droit à Mirabeau, entraînant un drapeau jaune. Alors en tête de la séance, cette erreur permettait à Rosberg de garder sa pole position au détriment de Lewis, contraint de lever le pied dans son tour lancé.

Hamilton admet cependant qu’avant cette course, les deux pilotes avaient déjà effectué une manœuvre litigieuse chacun, en utilisant plus de puissance moteur alors que l’équipe le leur avait interdit. A savoir Rosberg à Bahreïn, et Hamilton en Espagne.

"Barcelone était un moment de l’année, tout comme Bahreïn juste avant, durant lequel nous discutions de la marche à suivre quant aux changements liés à la puissance moteur, que nous pouvions utiliser ou non pendant la saison," explique le pilote anglais.

"A Bahreïn, Nico a fait une chose que j’ai reproduite à Barcelone, mais il est ensuite allé trop loin à Monaco, et a rendu les choses plus compliquées pour nous tous. J’ai simplement essayé de garder mon calme, et tenté de voir le côté positif comme il faut le faire dans ce genre de situation. J’ai perdu sept points lors de l’épreuve monégasque, mais j’étais déterminé à les récupérer plus tard."

"Dès lors, aucun de nous deux n’a changé sa puissance moteur sans l’accord préalable de l’équipe. Nico et moi avons tous les deux appris et respecté cette procédure."

Les tensions sont cependant revenues encore plus fortement après le Grand Prix de Belgique. Alors en tête de l’épreuve, Hamilton se fait toucher à l’arrière par Rosberg entraînant une crevaison pour le Britannique. Ce dernier reste persuadé que cette manœuvre de l’Allemand était volontaire.

"Mon point de vue sur ce qu’il s’est passé ce jour-là n’a pas changé, ni pour Monaco," ajoute Hamilton. "Mais ce n’est plus important maintenant, car c’est moi qui suis devenu champion du monde."

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