Hamilton : le titre 2016 aura plus de valeur que les autres

A vaincre sans péril…

Par Alexandre C.

24 août 2016 - 08:47
Hamilton : le titre 2016 aura plus (...)

Qu’il le pense réellement ou non, Lewis Hamilton a quoi qu’il en soit assuré que remporter ce championnat 2016 serait pour lui le plus grand accomplissement de sa carrière.

L’Anglais, qui a compté jusqu’à 43 points de retard cette saison sur Nico Rosberg, est désormais en tête au classement et explique que ce parcours du combattant rehausse à ses yeux la valeur de cette saison : « J’ai eu des hauts et des bas les autres années, mais je pense que celle-ci a véritablement été plus difficile parce que j’ai senti que rien n’était pas ma faute, ou une question de concentration ou d’entraînement » a-t-il détaillé. Lewis Hamilton a en effet souffert de nombreux problèmes de fiabilité cette saison. « Ce sont plus des autres choses, des facteurs extérieurs. »

Ce qui ne l’a pas tué l’a rendu plus fort : « Cela a vraiment été une bonne expérience et je me sens honnêtement plus fort aujourd’hui, plus capable de faire face à tout ce qui arrive, à tout ce qui va m’être présenté. »

Un titre en 2016 aurait donc plus de valeur que les autres : « Je pense que ce sera le cas. Toutes les victoires ont procuré des sensations différentes pour des motifs différents. Parfois, cela a été plus facile, parfois plus difficile, parfois vous avez ressenti plus de stress, parfois vous vous êtes senti plus en forme, toutes ces choses différentes. Chaque championnat que j’ai gagné, j’ai semblé plus en profiter, de plus en plus. Gagner ces championnats a toujours été une histoire différente. Si je vais là où je veux être à la fin de ce voyage, alors le ressenti sera aussi bon si ce n’est meilleur que jamais. »

Pour arriver à ses fins, le pilote Mercedes doit commencer par une victoire au prochain Grand Prix de Belgique. Le mois d’août, celui de la pause estivale, lui a permis de recharger les batteries. Par le passé, Hamilton explique avoir plus eu besoin encore de telles trêves : « Il y a eu des pauses où j’étais encore plus fatigué à la fin, parce que j’en avais fait beaucoup, parce que je m’étais entraîné et que j’en avais fait simplement trop. Mais en 2015, c’était simplement impressionnant, parce que j’étais entouré de bonnes personnes, je me suis entraîné, mais ce n’était pas ma priorité et je prenais simplement du plaisir là où j’étais. »

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