Hamilton également opposé à la titularisation de Wehrlein
Trop d’instabilité potentielle
Il est maintenant presque certain que Mercedes alignera Valtteri Bottas aux côtés de Lewis Hamilton chez Mercedes, en 2017.
Il reste à ficeler les contrats en coulisses et les diverses compensations pour les uns et les autres, Williams étant en position de force dans les négociations depuis qu’elle aurait été assurée par Felipe Massa que le Brésilien reviendrait pour palier au départ du Finlandais.
Cette solution a semble-t-il été grandement favorisée par Lewis Hamilton. Le Britannique, qui n’a pas le pouvoir de choisir son équipier, a tout de même clairement fait savoir à Toto Wolff qu’il ne souhaitait pas revivre une situation (inversée) que celle qu’il a pu vivre avec Fernando Alonso chez McLaren en 2007.
Comme nous vous le rapportions, Toto Wolff en avait déjà bien conscience. "Lewis et Pascal formeraient une combinaison explosive. Ce que nous voulons éviter c’est le scénario Alonso-Hamilton d’il y a 10 ans."
Tout ça constitue un gros coup dur pour Pascal Wehrlein, évidemment. Franz Tost, le patron de Toro Rosso, n’est guère étonné que Mercedes choisisse la voie du pilote expérimenté pour épauler Hamilton.
"Mercedes a été placée dans une situation très difficile. Elle dominait puis elle perd son champion du monde. C’est arrivé trop tard pour qu’elle puisse réagir en signant un autre top pilote. Tous les contrats sont maintenant bien verrouillés en Formule 1."
"Pascal est un excellent pilote de remplacement mais nous parlons de l’équipe championne du monde. Pascal serait peut-être capable de se battre pour la victoire mais c’est trop tôt pour lui. J’ai toujours dit qu’il fallait trois ans pour qu’un pilote soit à l’aise en Formule 1."
"Bien entendu, un duo Hamilton-Wehrlein aurait été l’option la plus facile pour Mercedes mais elle joue le championnat des constructeurs, il y a beaucoup d’argent en jeu."
Tost reconnait aussi que la réputation de Wehrlein, que l’on dit très arrogant, joue contre lui.
"Un tel duo aurait pu avoir une mauvaise influence sur la stabilité des relations dans l’équipe," conclut l’Autrichien.