Hamilton : On me harcelait à l’école

Dans les colonnes du Daily Mail, Lewis Hamilton a révélé avoir dédié sa victoire au Canada à Mohammed Ali pour rendre hommage à un homme qui ne se laissait pas marcher sur les pieds, ce que le Britannique aurait rêvé d’être capable de faire quand il était petit…

« On me poussait et me harcelait à l’école, ce genre de choses, se rappelle ainsi Hamilton. Les jeunes enfants, c’est un peu comme les plantes. Si on les laisse dans l’ombre, ils grandiront moins que les autres et ne s’épanouiront pas. »

« Ali était le plus grand sportif de tout les temps, avec son aura et le combat qu’il menait… la façon qu’il avait d’arriver en disant ‘je vais te botter le cul’ et puis de passer effectivement à l’acte, c’était extraordinaire. J’ai toujours voulu avoir ça. Quand j’étais petit, j’étais très timide. On me mettait de côté et je restais en retrait sans rien dire la plupart du temps. »

« J’ai donc toujours voulu avoir la confiance qu’affichait Mohammed Ali, être capable de rester droit et croire en mes capacité, pour pouvoir botter le train de n’importe qui. J’ai dû attendre bien longtemps pour m’ouvrir et m’épanouir. »

« Je ne faisais pas comme les autres, je ne sortais pas avec mes copains le week-end. J’allais faire du karting, et j’aurais adoré le pratiquer avec eux. J’y ai donc perdu une grande partie de mon enfance. Ça n’a ensuite pas été facile de socialiser, et j’en ai gardé des traces. »

« Quand j’ai eu six ans, j’ai été prendre des leçons de karaté pour pouvoir me défendre quand on m’embêtait. Je ne sais pas d’où j’ai sorti l’idée, peut-être en regardant Bruce Lee. C’était super, mais ce n’est pas avant mes 14 ou 15 ans et ma ceinture noire que j’ai eu suffisamment confiance en moi pour me défendre. »

« C’est une aventure différente pour chacun. Certaines personnes ne s’épanouissent jamais complètement pour sortir de la bulle confortable qu’ils se sont créée. »