Gutierrez veut battre Hülkenberg

Esteban Gutierrez a un coéquipier assez expérimenté qui a déjà réalisé une pole position dans sa carrière (à Interlagos, sur Williams en 2010). Nico Hülkenberg en est en effet à sa troisième saison de Formule 1, dans trois équipes différentes.

Gutierrez s’appuie donc sur les connaissances de l’Allemand : "Mon coéquipier est un pilote assez constant, et rapide. L’avoir comme référence est une très bonne chose."

Hülkenberg est le point de repère du Mexicain, pour savoir si sa performance est bonne ou pas : "Donc si je suis aussi rapide que lui - ou parfois même plus rapide - alors je sais que je me débrouille très bien. Bien sûr, ce n’est pas facile d’être plus rapide que lui, mais c’est mon objectif à présent : être plus rapide que lui et extraire le maximum de la voiture."

Esteban Gutierrez explique au site officiel de la Formule 1 que le travail de pilote ne consiste pas seulement à conduire sa voiture sur les circuits du monde entier. Il y a évidemment également le travail avec les ingénieurs, mais aussi les sponsors.

Ceux-ci occupent une place importante, et Gutierrez en a conscience, lui que Telmex a aidé à arriver en F1 : "Vous devez aussi vous concentrer sur les sponsors : ce ne sont pas que des sponsors, mais aussi des amis. Carlos (Slim) est un bon ami et c’est toujours spécial de partager un événement avec lui."

Le jeune pilote Sauber admet avoir très peu de temps pour lui depuis qu’il est pilote de F1 : "En tant que pilote de Formule 1, vous êtes incroyablement occupé. Quand j’étais en GP2, j’avais 7 ou 8 sponsors personnels et maintenant j’en ai aucun, ça donne une idée du temps que me prend la Formule 1."

Il doit s’habituer à l’enchaînement des courses et à une saison plus longue.
"Il y a 19 courses au calendrier, c’est le double de ce que j’avais avant. Avec des week-ends si intenses, c’est important de libérer votre esprit. Mon travail en-dehors des week-ends de course est de dormir bien, manger bien et de m’entraîner : ce sont mes trois moyens de me relaxer."

Y a-t-il une course que le Mexicain attend avec impatience ? Ou d’autres qu’il redoute ? A l’écouter, non. Sauf une, pour des raisons de proximité avec le Mexique.

"Pour être honnête, j’ai une bonne impression avant chaque course. Il n’y en a pas une en particulier. Peut-être à l’exception d’Austin, puisqu’il y aura un grand nombre de Mexicains là-bas. Ce sera peut-être un sentiment encore plus spécial que Monaco."

Car Monaco, ce n’est pas seulement le luxe, les yachts, les célébrités. C’est aussi un circuit unique, que Gutierrez a beaucoup apprécié.

"Je peux simplement dire humblement c’est très spécial de courir là-bas, une vraie aventure. Bien sûr j’aurais adoré faire mieux, mais j’essaierai encore l’an prochain", conclut-il.