Gutierrez : Singapour est plus physique que Sepang

Mais il y fait moins chaud…

Par Alexandre C.

25 septembre 2016 - 18:07
Gutierrez : Singapour est plus (...)

Esteban Gutierrez et Haas reviennent à Sepang, sur un circuit qui a connu de nombreuses modifications. Comment compte-t-il s’adapter à ces changements ?

« Nous avons fait l’expérience de nouvelles pistes avant comme Bakou, Budapest et aussi en Autriche, qui étaient complètement resurfacés. Maintenant arrive la Malaisie, donc je n’attends pas à ce que ce soit trop compliqué. C’est toujours sympathique d’avoir du changement sur une piste, donc j’ai hâte de l’apprendre. J’espère que le grip sera très élevé, parce qu’alors, il y a plus de plaisir dans la conduite. »

La reconnaissance du circuit à pied, le jeudi, sera-t-elle vraiment importante ?

« Oui, vraiment. C’est l’un des principaux objectifs : marcher sur la piste pour voir les changements apportés à la piste, les vibreurs, repérer quelques bosses… Vous devez être alertes, et prendre des notes pour vraiment optimiser le circuit quand vous serez dans la voiture. C’est important du point de vue des ingénieurs comme de celui du pilote. »

Il avait fait chaud à Singapour, il fera encore plus chaud en Malaisie. Comment se préparer à ce défi ?

« Un des avantages à Singapour, c’est que la course est de nuit et c’est pourquoi il fait moins chaux qu’en Malaisie. Vous avez le même niveau d’humidité en Malaisie, mais tout se passe durant la journée, donc il fait vraiment chaud. Dans le même temps, ce n’est pas un circuit urbain comme Singapour. Il y a beaucoup plus de longues lignes droites où vous avez un peu de temps pour récupérer. Je crois que Singapour est plus exigeante, en vérité. »

Quelles sont les opportunités de dépassement à Singapour ?

« Je dirais la ligne droite principale, le virage un et probablement avant le dernier virage. Les deux lignes principales sont les plus grandes opportunités. ».

Et quelle serait la partie préférée ?

« Je dirais probablement les virages 6 et 7 : un virage à très haute vitesse, à gauche et à droite. C’est un beau virage et vous pouvez vraiment sentir la voiture à sa limite. »

Enfin, quels sont les meilleurs souvenirs jamais ramenés de Sepang ?

« C’était l’un de mes premiers Grands Prix en Formule Un. La course avait l’habitude d’être au début de la saison, et en 2013, c’était de grands souvenirs, donc j’espère vraiment être de retour et profiter du circuit. »

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