Grosjean trouve que courir à Monaco est ‘difficile’ mais n’a plus le droit à l’erreur

Erreur interdite

Par Alexandre C.

22 mai 2018 - 09:21
Grosjean trouve que courir à Monaco est

Romain Grosjean doit absolument éviter de commettre la moindre erreur ce week-end à Monaco, après une série de déconvenues. Or la piste princière n’est sûrement pas la plus appropriée pour un pilote manquant terriblement de confiance…

« Il est assez difficile de courir ici » confirme le Français de Haas. « Chaque circuit urbain est compliqué. A Monaco, vous ne pouvez commettre aucune erreur, ou vous allez droit dans le mur. Il est difficile de trouver la bonne limite de la voiture. Il faut toujours conduire un peu en-dessous de la limite, sauf en qualifications sur un tour très rapide. La piste est très étroite et on passe très vite, tout près des murs. C’est un défi formidable. »

Romain Grosjean court toujours après un premier succès en F1. C’est d’ailleurs à Monaco qu’un Tricolore a pour la dernière fois sabré le champagne sur la plus haute marche…

« Je me rappelle du Grand Prix de 1996, remporté par Olivier Panis. C’est le dernier Français à avoir gagné un Grand Prix. Je me rappelle que ce fut une course folle. Il était parti 14e et il fut l’une des trois seules voitures à atteindre l’arrivée. Nous adorons Monaco parce que c’est Monaco… »

On dit souvent que Monaco est un circuit de pilotage où seul le pilote peut faire la différence. Mais Romain Grosjean tempère cette appréciation…

« C’est une question délicate. Oui c’est une piste de pilote, où il faut avoir confiance dans votre voiture. Mais d’un autre côté, si votre voiture ne vous offre aucune adhérence, alors, vous n’aurez pas confiance en elle et vous ne pourrez pas faire la différence. Il faut juste trouver l’équilibre adéquat entre la voiture, le pilote – qui doit la pousser – et le fait que oui, si vous êtes en confiance, vous pourrez faire un peu la différence. »

« C’est l’une des courses les plus difficiles à remporter, probablement. Tout doit être fait à la perfection, des EL1 jusqu’à la fin de la course. Il faut un bon rythme en essais libres et, avec de la chance, une des trois premières places en qualifications pour gagner. Ensuite, il faut un bon départ, une bonne stratégie, et une bonne course. C’est très difficile de tout bien faire. »

Comme bien des pilotes, et plus encore pour un Français, Romain Grosjean sera observé par des proches ce week-end en Principauté. Mais ce sera dans un contexte particulier…

« Ma femme travaillera probablement sur place [avec TF1], mais mes enfants ne vont probablement pas venir. J’adore être à Monaco. Avoir le vendredi de libre est sympathique. Il y a toujours des rencontres avec les fans de prévu, ce qui est formidable, mais le matin, il faut se reposer et se tenir loin du glamour totalement fou de Monaco. »

Romain Grosjean n’apprécie pas particulièrement de courir en Principauté. Le pilote Haas a-t-il tout de même une partie préférée du circuit ? Ou encore de bons souvenirs sur cette piste ô combien particulière ?

« J’aime assez la montée jusqu’au virage du Casino. C’est une partie qui se passe à haute vitesse. Mais chaque portion est assez difficile, même la ligne droite jusqu’au premier virage est très bosselée, et c’est la même chose sous le tunnel. C’est l’un des circuits où vous n’avez aucun temps de repos. »

« C’est l’une des pistes où nous avons gagné le plus de temps avec les nouvelles voitures de 2017, et vous pouvez vraiment sentir la différence. Il faut être beaucoup plus précis que par le passé, et c’est très amusant. »

« Enfin, j’ai gagné la course de GP2 ici en 2009. Je dirais que c’était un bon moment. »

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