Grosjean : Lotus ne tentera rien d’extrême
Pas comme l’an dernier
Lotus dispose du moteur Renault et n’est donc pas parmi les équipes favorites pour jouer la victoire, le podium ou même les gros points ce week-end au Canada. Mercedes et ses équipes disposent du meilleur moteur sur un circuit qui fait la part belle à la puissance et aux vitesses de pointe.
On se souvient que l’an dernier, Romain Grosjean avait tenté un pari avec des réglages aérodynamiques très extrêmes. Cela n’avait pas fonctionné. Le Français veut-il tenter un autre pari cette année ?
"C’est ce que nous avions effectivement fait l’année dernière mais ça n’avait pas marché. Le vendredi avait été plutôt bon je crois avec une 3ème ou une 5ème place dans les temps. Après, nous n’étions pas content de notre vitesse de pointe, nous avons testé des réglages extrêmes sur les ailerons mais cela a été le mauvais choix. Maintenant on sait ce qu’on doit faire," déclare le Français.
"Nous testerons dès le vendredi le minimum d’appuis possibles. Si c’est bon nous garderons cela, sinon nous changerons. Mais nous ne ferons rien d’extrême avant les qualifications. Nous avons appris la leçon de l’an passé..."
Quelles sont les attentes de Grosjean pour ce week-end ?
"On ne sait jamais trop à quoi s’attendre ici mais sur le papier ce sera très difficile de lutter avec les moteurs Mercedes. Ils ont un gros avantage, ils peuvent garder un peu d’appuis pour les virages. Renault a beaucoup travaillé pour cette course, nous aussi, espérons que tout fonctionne mieux. Cela va être difficile tout de même, ils vont creuser de gros écarts sur les lignes droites, notamment entre les deux épingles."
Lotus tentera de son côté d’améliorer le grip mécanique de sa E22, qui a été une vraie faiblesse à Monaco.
"Nous sommes moins bien qu’avec la E21 dans ce domaine. C’est dû en partie aux nouveaux pneus, mais aussi au fait que nous n’avons pas eu le temps de faire tous les tests que nous voulions en essais et lors des premières courses. Depuis Monaco, des modifications ont été apportées et nous devrions constater un pas en avant. Cela prendra du temps toutefois pour tout comprendre et pourquoi il y a une telle différence avec l’an passé."