Ferrucci : Les F1 de 2017 peuvent parfois être effrayantes

Elles décrochent vite quand on les pousse à la limite

Par Emmanuel Touzot

12 août 2017 - 11:24
Ferrucci : Les F1 de 2017 peuvent (...)

Pilote de développement pour Haas, qui lui avait offert son baptême du feu en F1 l’an dernier, Santino Ferrucci a franchi le pas de la GP3 à la Formule 2 en Hongrie et dans la foulée, a découvert les nouvelles monoplaces de Formule 1. Une échelle de progression impressionnante pour un pilote de 19 ans.

"Tout est un grand pas en avant" explique-t-il. "Le pas de la GP3 à la F2 était énorme. Avec les freins en carbone de la F2, j’ai freiné 30 mètres trop tôt dans mon premier tour rapide, j’ai regardé où j’en étais et j’ai vu le panneau 50 mètres, donc j’ai dû remettre les gaz".

"Monter dans la F1 était une autre expérience, je m’habituais tout juste aux freins de la F2 et en F1, le point de freinage est plus ou moins le même, donc ce n’était pas une grande étape sur ce point-là. Ce qui en était une, c’était la vitesse, car la F1 est incomparable sur ce plan. On passe 30 à 40 km/h plus vite dans chaque virage et c’est le plus dur à s’habituer".

L’Américain a donc pris la mesure de la monoplace et du circuit, ce qui lui a permis de flirter avec certaines limites. Il a toutefois atteint celles où il avait moins de risques à prendre, avouant au passage qu’il s’était fait quelques frayeurs.

"Dans les virages lents et moyens, je suis quasiment sûr que j’étais à la limite, ou presque. Dans les virages rapides, j’essayais de gagner un demi kilomètre / heure à chaque tour. Le problème est que, lorsque vous trouvez cette limite, vous perdez la voiture, vous montez sur les freins et essayez de rester en piste".

"Ces voitures peuvent être effrayantes quand on les pousse à la limite, donc je préfère ralentir un peu à haute vitesse, perdre un dixième de seconde et rouler prudemment plutôt que de prendre des risques à chaque tour" conclut Ferrucci.

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