Ferrari doit continuer à progresser en qualifications

La Q3 sera la clé pour bien se qualifier

Par Emmanuel Touzot

29 juin 2016 - 10:05
Ferrari doit continuer à progresser en

Les qualifications n’ont pas été le point fort de Ferrari cette saison, surtout la Q3 où l’équipe peine à faire bonne figure face à Mercedes mais aussi face à Red Bull. A Monaco, les monoplaces de la Scuderia n’ont pas réussi à améliorer en Q3 le temps établi en Q2 et ont raté de fait la première ligne. Des signes d’amélioration étaient visibles à Montréal et Bakou et l’objectif est de poursuivre ces progrès en Autriche.

"Le circuit a été re-surfacé cette année et on ne sait pas trop quoi en attendre" explique Jock Clear, chef des opérations en piste. "On ne connaît pas l’impact sur les pneus mais c’est pareil pour toutes les équipes. Nous devrons faire notre travail et nous ferons face à une situation différente de celle de l’année dernière. Peut-être que les pneus se comporteront différemment, peut-être qu’il sera plus compliqué de les chauffer et qu’ils s’useront plus vite, ou qu’à l’inverse ils dureront plus longtemps. Nous ne pourrons pas répondre à ces questions avant les premiers essais".

"Il faudra ensuite réagir et c’est là que se fera la différence, il faudra trouver les dixièmes de seconde qui feront la différence entre vendredi et samedi, et nous aurons besoin d’une voiture rapide en qualifications. Nous avons progressé en qualifications récemment et nous avons réussi à bien progresser entre Q1, Q2 et Q3. Nous devons continuer en Autriche et donner à Seb et Kimi la possibilité de se battre pour la première ligne".

L’Autriche représente un défi différent des circuits urbains parcourus récemment avec un tracé cette fois court et essentiellement fait de sections d’accélérations et de freinages.

"C’est un autre défi, très différent de Bakou, mais aussi complètement différent du Canada et de Monaco. Comme toujours, nous amenons des nouvelles pièces, des améliorations qui sont spécifiques au circuit. L’Autriche est un circuit très simple avec seulement cinq vrais virages et beaucoup de lignes droites. Il faut donc un bon équilibre entre puissance et appui aérodynamique".

"Le circuit a pour particularité d’être très court donc le moindre détail a un impact significatif sur notre temps au tour. Chaque centième compte quand le tour fait à peine plus d’une minute, et chacun des cinq virages doit nous aider à gagner un peu de temps. C’est un casse-tête pour les ingénieurs, nous venons de Bakou dont le circuit comporte 19 virages et il est simple, en s’améliorant un peu sur chacun de ces virages, de gagner beaucoup de temps. Gagner du temps en seulement cinq virages est un bien plus grand défi" conclut Clear.

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