Evans optimiste pour la Corse

Elfyn Evans confie qu’il pense savoir pourquoi il n’a pas pu afficher son vrai niveau en Australie. Il est optimiste quand au fait de le retrouver en vue du Tour de Corse.

Le Gallois a éprouvé beaucoup de difficultés pour trouver un rythme convenable en Australie. Il a glissé au classement avant de perdre confiance dans le maniement de sa voiture.

Mais, comme il l’a confié à Lisa O’Sullivan dans le dernier podcast ‘WRC Regroup’ une analyse menée après la course indiquait qu’il manquait d’expérience au volant de la version 2015 de cette voiture.

« On a pointé le doigt sur plusieurs éléments, explique Elfyn Evans. Je n’ai pas pu trouver un ensemble de réglages avec lesquels j’étais à l’aise. On est arrivé à délivrer une prestation moyenne, faite de hauts et de bas, mais où change changement devait nous rapprocher des meilleurs temps. »

« Au Portugal, on n’a pas fait plus de deux spéciales donc c’est comme si nous n’avions pas roulé. En Sardaigne, il y avait un grip incroyable, alors c’est difficile de comparer. Les deux autres rallyes étaient très rapides. Alors, quand on s’est rendu en Australie, que l’on a roulé sur ces routes en terre assez meubles, on ne s’est sentis à l’aise. »

« Il y a quelques éléments que l’on comprend mieux désormais. Nous savons désormais comment aller de l’avant. Nous avons vu ça lors de nos essais en vue du Rallye d’Espagne. Il y a encore quelques domaines dans lesquels nous pouvons nous améliorer. Je suis confiant, nous allons réussir à nous remettre dans le droit chemin. »

D’abord, ce qui attend Evans est le rallye asphalte qui se profile en France, le Tour de Corse. Il a disputé sur l’Île de Beauté une journée et demi d’essais. Il estime partir sur de bonnes bases, celles qui l’ont aidé à terminer à la sixième place du Rallye d’Allemagne.

« Je trouve que les essais se sont bien passés, confie le Gallois. En Allemagne, nous avons montré quelques très bonnes séquences durant lesquelles nous avons été particulièrement véloces. Même si nous étions vraiment à la limite, la vitesse est là. Il faut en revanche que l’on gagne en régularité. En essais, des signes ont montré que nous semblions nous être améliorés. Nous sommes optimistes. Si nous parvenons à construire les bases établies en Allemagne, alors nous pourrions réaliser une très bonne performance. »