Des stratégies dictées par les incidents selon Pirelli

Avec un sprint de 29 tours pour les rescapés

Par Franck Drui

26 juin 2017 - 08:47
Des stratégies dictées par les (...)

On se souviendra de cet incroyable Grand prix d’Azerbaïdjan par ses nombreuses périodes sous Safety Car et par la longue interruption de la course sous drapeau rouge, en plein cœur de l’épreuve.

Il s’agissait alors de permettre aux commissaires d’évacuer les débris de carbone qui se trouvaient partout sur la piste, à la suite des nombreux accidents.

Ce qui eut pour conséquence de contraindre toutes les équipes à abandonner leurs stratégies bien établies à un seul arrêt au stand pour l’adapter aux circonstances de la course. L’immense majorité des pilotes décidait de s’arrêter pour cet arrêt lors du premier safety car du 13e tour.

Mais sous drapeau rouge, au 22e tour, les équipes furent à nouveau autorisées à changer de pneus. Ce qui transformait la physionomie de l’épreuve en un sprint effréné de 29 boucles jusqu’à l’arrivée où tous choisirent les Supersoft.

Après tous ces incidents, c’est Red Bull Racing et Daniel Ricciardo qui émergeaient du chaos en tête de l’épreuve et s’imposaient, alors qu’il manquait juste quelques minutes de course supplémentaires à Valterri Bottas, pourtant reparti dernier, pour viser à son tour la victoire. Il se contentait alors de la deuxième place finale, en ayant utilisé des supersoft pour l’essentiel de l’épreuve.

"C’était une course pleine de rebondissements, d’une intensité dramatique terrible, au cours de laquelle la seule stratégie possible était celle qui consistait en une réaction aux événements successifs. Les pneus supersoft ont alors fait la démonstration de leur performance et de leur longévité, comme l’indique le tableau des meilleurs chronos en course, plus rapides de plus de trois secondes au tour par rapport à 2016," note Mario Isola.

Le véritomètre Pirelli

La stratégie initiale choisie par tous d’un seul arrêt était abandonnée définitivement dès l’apparition du drapeau rouge. Avant cela, tous avaient changé de pneus lors du safety car du 13e tour. Avec un choix libre pour ce second départ, tous optaient pour les supersoft, ce qui transformait cette stratégie initiale en une autre, à deux arrêts. Seul Ricciardo changeait plus tôt, puisqu’il était contraint de s’arrêter pour des raisons techniques dès le 6e tour. Il chaussait alors des soft et repartait en 16e position, avant de chausser pour le deuxième départ des supersoft.

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