Concentration maximum pour les pilotes Toro Rosso

À l’approche du Grand Prix de Monaco

Par Franck Drui

24 mai 2016 - 16:45
Concentration maximum pour les (...)

Ce week-end, la principauté de Monaco accueillera la sixième manche du championnat du monde de F1 2016, et les pilotes Toro Rosso Carlos Sainz et Daniil Kvyat nous emmènent faire un tour de piste.

« Le premier virage est très serré et seule une voiture à la fois peut passer, alors un embouteillage peut facilement se créer si on part en milieu ou fond de grille, et on doit parfois quasiment arrêter la voiture, avance Sainz. Les virage 3 et 4 sont probablement les plus glamour de tout le championnat, puisque nous passons devant le Casino et le Café de Paris, et ils représentent l’une des parties les plus difficiles du tracé. Les quatre virages suivants sont ce que j’appellerais la partie lente du circuit, avec le numéro 6 qui se prend en première et en braquant à fond, le plus lent de la saison. Ensuite, on passe le tunnel à fond même si c’est toujours difficile la première fois qu’on pose les roues ici lors des essais libres… on essaie, mais on finit invariablement par relâcher un peu l’accélérateur juste au cas où, en attendant de prendre confiance ! Le virage numéro 10 est le plus bosselé de la saison, il n’y a qu’à jeter un œil sur ma caméra embarquée de l’an dernier quand je me bats avec Ericsson pour s’en rendre compte ! Les virages 12 à 14 sont les plus rapides et c’est ma partie favorite du circuit, alors je suis impatient de courir ce week-end ! »

Kvyat se montre pour sa part moins loquace, mais tout aussi enthousiaste.

« Quand je pense à Monaco, je me souviens toujours de la première fois où j’y ai piloté une Formule 1 et que j’ai accéléré à fond… le premier tour était assez effrayant, c’est si étroit ! Du coup, courir à Monaco est toujours un défi puisqu’on est en permanence près des murs, tout particulièrement dans le quatrième virage et dans le dernier secteur. J’aime les virages 3 et 4, ils sont rapides. Le freinage en amont du virage numéro 10 est toujours difficile, et il faut ensuite être courageux entre le 13 et le 14. »

« C’est un tracé très spécifique avec une grande histoire qui vous fait toujours vibrer quand vous y pilotez. Il faut constamment garder son niveau de concentration au maximum, et cette année ne fera pas exception ! »

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