Chase Carey n’aura rien d’un dictateur en Formule 1

En catégorie reine et dans le monde des sports mécaniques, il n´est pas rare de voir les sièges importants occupés par de fortes personnalités, des meneurs.

La période où Max Mosley a été le président de la FIA a été vécue comme une dictature. D´un autre côté, le style de Jean Todt est considéré à l´opposé de celui de son prédécesseur, ce qui lui est parfois reproché : il tente de contenter tout le monde.

Avec l´arrivée des nouveaux propriétaires de la Formule 1, un nouveau président de la FOM a été nommé, Chase Carey. L´Américain a sa propre manière d´aborder son autorité.

« Je ne veux pas me comparer à Max Mosley, ni à Jean Todt, parce que je ne les connais pas assez » déclare-t-il.

Carey préfère le travail en équipe et les compétences de ses collaborateurs.

« Bernie Ecclestone faisait cavalier seul. Je n´ai pas l´intention de faire de même. C´est pourquoi je m´assieds à une table avec Ross Brawn et Sean Bratches. Ils ont tous les deux une expérience incroyable dans leurs domaines respectifs. Ils construisent les équipes dont ils ont besoin pour leur travail. »

« Je veux garder une équipe réduite et ne pas prendre de décisions de manière bureaucratique. Je veux que les gens travaillent en autonomie : prise de responsabilité, avoir des objectifs clairs et prise de risques calculés, tout cela sans avoir à jouer le cow-boy. J´attends de la transparence. Ainsi, chacun est finalement responsable de ses propres actes. »