Certaines équipes veulent essayer les V6 turbo un peu plus tôt

Des équipes ont déjà exprimé leur envie de voir une séance d’essais aménagée en fin de saison ou très tôt en début de saison prochaine pour tester leurs nouveaux moteurs V6 turbo en piste. Cela pose évidemment des problèmes puisque la règlementation n’est pas du tout adaptée.

"Vous pouvez imaginer que, pour un motoriste, et même un constructeur en ce qui nous concerne qui fournit 3 équipes, que tester en février un nouveau moteur avec une première course en mars est un sacré défi. Nous voyons quelles solutions pourraient être appliquées pour apporter un peu de confort là-dessus. Je ne pense pas forcément à des essais en fin de saison (avec des mulets) mais peut-être à une anticipation des essais en 2014," explique Ross Brawn, du côté de Mercedes.

Cette volonté a aussi été affichée du côté de Ferrari, à plusieurs reprises, par Luca di Montezemolo et Stefano Domenicali.

Du côté de Renault, qui équipe Red Bull et Lotus, il n’y a pas de poussée forte en faveur de tests anticipés.

"Des tests anticipés auraient du sens mais Renault ne semble pas pousser très fort sur ce sujet. Il y a des coûts évidents à monter ce type de tests. Il faut voir si c’est un bon investissement pour fiabiliser les moteurs avant la première course," indique Horner.

Pour James Allison, le directeur technique de Lotus, ce n’est pas une nécessité. "On peut être prêt du point de vue fiabilité en trois séances d’essais. Les bancs moteurs vous disent bien si votre moteur est fiable. Le seul point d’interrogation concerne le refroidissement du moteur. C’est un gros challenge. Mais là encore les souffleries ne sont pas mauvaises. Finalement ces essais ne permettraient que d’optimiser les performances."