Button : Ralf Schumacher et Villeneuve, mes coéquipiers les moins faciles à vivre

Hamilton fut le plus rapide, Alonso le plus complet

Par Alexandre C.

28 septembre 2016 - 14:05

Jenson Button va vivre en Malaisie son 300e Grand Prix. Le pilote britannique a une multitude de souvenirs, mais pas forcément tous aussi réjouissants. Il se rappelle ainsi avoir le plus souffert lors de ses débuts en F1… Quel a été le coéquipier qui lui a le moins facilité la vie ?

« Niveau ambiance, probablement Ralf Schumacher ou Jacques Villeneuve. J’étais jeune et ils n’aimaient pas qu’un jeune pilote soit dans leur équipe. C’était probablement plus difficile avec Jacques. Mais à la mi-saison, c’était réglé, l’ambiance était géniale, et nous prenions beaucoup de plaisir. »

« Sur le plan du rythme pur, Lewis. Il pouvait être formidablement rapide en qualifications et vous pensiez alors ‘Mais où va-t-il chercher tout ça ?’. Mais il pouvait être aussi très loin. Vous pouviez voir son talent, mais il n’était cependant pas assez contrôlé. Soudainement, vous pensez que vous allez le battre en qualifications et ensuite il vous bat de 4 dixièmes. Mais en course, il disparaît, vous menez, et vous pensez ‘Où est-il passé ?’. Il était inconstant, mais indéniablement rapide. Probablement le gars le plus rapide pour conduire une F1, peut-être avec Senna, vous ne pouvez jamais vraiment comparer. »

« Pour ce qui est du pilote le plus complet, probablement Fernando. Grâce à son travail avec l’équipe, il est très intelligent et sait y faire ! Mais aussi, avec sa manière de travailler avec la voiture dans une course… En situation de course, il est toujours là, qu’il soit devant ou derrière vous. Vous ne pouvez pas vous défaire de lui ! »

« J’ai eu vraiment quelques bons coéquipiers. J’en ai eu trois champions du monde. Lewis est pour moi le plus rapide, mais pour le plus complet c’est Fernando. Maintenant, je ne sais pas comment est Lewis. Je sens cependant qu’il a mûri en tant que pilote. Je pense qu’il est dans une situation plus confortable. Quand nous étions coéquipiers, il pouvait facilement être frustré si je travaillais bien avec l’équipe ou si je sortais soudainement un bon tour en qualification. Il semble être beaucoup plus détendu et confiant en lui-même désormais. »