Boullier se méfie de Red Bull plus que de Mercedes pour 2017

Et McLaren dans l’histoire ?

Par Alexandre C.

25 août 2016 - 09:17
Boullier se méfie de Red Bull plus (...)

A chaque grand changement réglementaire, une nouvelle écurie apparaît en position de force : Brawn en 2009, Mercedes en 2014… et qui d’autre en 2017 ?

Pour Eric Boullier, le directeur de la compétition de McLaren, une équipe en particulier est à scruter : Red Bull Racing. « De mon côté, aucune équipe ne m’effraie plus que Red Bull, parce que je sais qu’ils savent développer une voiture », a confié le Français à Autosport. Emmenée par Adrian Newey, l’équipe de Milton Keynes est en effet réputée pour développer d’excellents châssis.

Eric Boullier, sans avoir besoin de le préciser, espère néanmoins que McLaren sera le plus à même de tirer les marrons du feu. N’est-il pas cependant dommage qu’un tel changement intervienne, alors même que l’écurie de Woking montre des signes de progrès ? Pas selon Eric Boullier : « Il est bon d’avoir cette feuille blanche. Je sais que nous pouvons faire du très bon travail. Nous poussions pour le changement parce que nous croyons en notre capacité à développer une bonne voiture, donc peut-être que c’est un moyen de réduire l’écart encore davantage ».

L’ancien homme fort de Lotus ne mésestime pas l’ampleur du chantier : « C’est une nouvelle ère. Nous sommes à la fin d’un cycle et vous essayez de trouver de la performance partout. Avec des aérodynamiques différentes l’an prochain, avec un aileron plus grand, un fond plat plus grand, lorsque vous recherchiez d’améliorer un point en une semaine avec la soufflerie, maintenant, vous en voulez 10, et vous vous dites : ‘Ouah !’, parce que chaque fois que vous essayez quelque chose, le gain est massif ».

L’an prochain, les voitures devraient plus difficiles à conduire, et bien plus rapides en courbes. Le plaisir au volant devrait s’en montrer nettement augmenté. Si ce n’est pas le cas, Fernando Alonso pourrait bien quitter le monde de la F1.

Eric Boullier dit être quasiment certain de pouvoir conserver son pilote l’an prochain : « Il sera plus heureux, et pas seulement lui, mais chaque pilote dans les stands. Si vous leur dites demain qu’ils auront une voiture quatre secondes plus rapide, avec plus de vitesse en virage, ils adoreront. L’an prochain, le talent des pilotes fera plus de différence, parce que la voiture sera beaucoup plus rapide en virage. On pourra se retrouver avec les meilleurs pilotes devenus catégoriquement meilleurs que les autres, la crème de la crème sera au sommet. »

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