Boullier revient sur le mauvais week-end de Raikkonen
Côté piste
On le sait, Kimi Raikkonen a vécu un très mauvais week-end à Abu Dhabi, autant côté coulisses avec l’affaire de son salaire impayé et des menaces de grève que côté piste, où le Finlandais a subi une disqualification samedi après-midi et un abandon en course dès le départ, le dimanche.
Eric Boullier revient sur ces évènements côté piste et notamment le fait de ne pas avoir fait partir Raikkonen des stands, ce qui aurait évité de le plonger dans la meute du départ.
"Nous ne regrettons pas cette décision. Si vous voulez faire un pari un peu agressif en termes de stratégie, ce que nous visions, il fallait être en piste. Pour nous c’était une évidence de partir depuis la grille. Vous gagnez 3 ou 4 secondes, des secondes qui peuvent être importantes en fin de course," estime le Français.
Boullier est toutefois plus énervé par l’exclusion des qualifications de Raikkonen, la veille, par les commissaires de la FIA qui ont estimé que le fond plat (trop flexible après les tests) n’était pas conforme.
"Il y a les vidéos, la télémétrie et vous pouvez voir durant son tour qu’il y a un pic à 21G en passant sur un vibreur et qu’ensuite le capteur s’arrête parce que tout est détruit en dessous. Alors personnellement je ne suis pas très heureux avec le raisonnement qui a conduit à cette décision. C’était un incident."
En ne marquant qu’avec une seule voiture hier, celle de Romain Grosjean, Boullier a revu les objectifs de Lotus à la baisse : la 3ème place du championnat et non la 2ème. Soit l’objectif affiché en début de saison.