Bottas entre chance et malchance à Singapour

Le verre à moitié plein

Par Alexandre C.

21 septembre 2016 - 18:22
Bottas entre chance et malchance à (...)

Sur un circuit sinueux, à Singapour, Williams a comme prévu souffert. Valtteri Bottas a ainsi vécu une course calamiteuse, conclue par un abandon, tandis que Felipe Massa n’a fini que 12e. L’écurie de Grove a cependant limité la casse et ne se retrouve qu’à une unité de Force India au classement des constructeurs. Le pilote finlandais estime ainsi que son écurie a été « quelque peu chanceuse ».

« Felipe et moi avons eu des mauvaises courses, même dans son cas le rythme n’était pas là, mais l’une des Force India [Hulkenberg] a abandonné et Perez, en commençant du fond de la grille, a fini seulement 8e. Nous étions chanceux mais c’était aussi une opportunité manquée pour creuser un peu l’écart sur Force Inida. La différence entre les deux équipes est désormais proche de zéro, il y a quelques bonnes courses qui arrivent pour nous, donc ce sera une bonne bataille. »

Valtteri Bottas n’a apparemment aucun mal à revenir en détail sur son expérience singapourienne… « J’ai eu un bon départ mais presque tout de suite j’ai dû freiner puisque Hulkenberg et une Toro Rosso se sont touchés, et Nico a dévié vers le mur des stands. Ensuite, juste avant le premier virage, Button m’a touché assez durement à l’arrière, a perdu son aileron avant et a crevé mon pneu arrière gauche. Je voulais éviter la collision mais nous nous sommes touchés… Le pneu endommagé a brisé des parties de mon fond plat, donc j’ai perdu beaucoup d’appui et tout est allé ensuite de travers. »

Le Finlandais a ensuite connu des problèmes avec sa ceinture de sécurité, ce qui a conduit Williams à arrêter rapidement les frais.

Pour redresser la barre prochainement, Williams pourra compter sur un renfort tout droit venu de Ferrari : Antonio Spagnolo, qui s’attachera plus spécifiquement à observer les performances pneumatiques. Valtteri Bottas se réjouit déjà de cette arrivée. « Il vient juste de commencer avec nous, il a déjà eu un peu d’impact, à l’usine, durant les réunions, et il s’implique de plus en plus. Il nous aide vraiment dans les coulisses, mais je suis sûr qu’il aura beaucoup plus d’impact dans le futur. Mais il nous aide déjà parce que même aujourd’hui nous n’avons pas beaucoup de personnes pour regarder la technique autour des pneus : les chiffres, les températures, les pressions en détail… et maintenant nous avons quelqu’un qui fait seulement cela. Cela nous aide maintenant, et nous aidera plus encore dans le futur. »

Cette saison en effet, un des points faibles de Williams est une usure pneumatique trop prononcée.

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