Berger pas surpris par les déboires de Renault

À la peine depuis le début d’année en raison de problèmes de fiabilité de son moteur Renault et d’un châssis peut-être moins performant qu’à l’accoutumée, Red Bull n’aurait pas pu bénéficier du coup de volant de Sebastian Vettel en 2015 si celui-ci n’était pas parti rejoindre les rangs de Ferrari. C’est en tout cas l’avis de son ancien patron, Helmut Marko.

« Peut-être quand même en termes de développement de la voiture. Nous sommes par exemple revenus au manufacturier de freins que Vettel a toujours voulu avoir. Mais avec les problèmes de moteur que nous rencontrons, il aurait été lui aussi impuissant. Je suis convaincu que la voiture est bonne. »

Nouveau changement de discours pour Red Bull ? On se souvient en tout cas que l’écurie autrichienne avait mis tous ses maux sur le compte de Renault avant de se rétracter quelque peu et avouer à demi-mot que les torts étaient partagés. Mais l’ancien pilote de F1 Gerhard Berger apporte de l’eau au moulin de Marko.

« Je ne suis pas du tout surpris, l’usine de Renault est obsolète. Mercedes emploie trois fois plus de personnel et investit au moins trois fois plus d’argent qu’eux. »

Red Bull se retrouve ainsi dans une situation peu enviable, puisqu’elle dépend de Renault sans pouvoir se tourner vers ses rivaux Mercedes ou Ferrari. Pour ne rien arranger, la marque au losange pourrait même se retirer de la compétition, et dans ce cas « nous serions forcés de faire de même et intenterions un procès à Renault, » précise Marko.

Concernant son ancien pilote nouvellement en rouge, Marko précise que « Sebastian ne se réjouit pas de notre situation. Il est simplement heureux de rencontrer le succès avec Ferrari. »