Bahreïn : les manifestants écrivent à Ecclestone

Pas de course tant que la liberté n’est pas revenue

Par Franck Drui

26 avril 2011 - 09:18
Bahreïn : les manifestants écrivent à

C’est dans une Lettre publiée sur Facebook que des opposants au régime de Bahreïn ont demandé à Bernie Ecclestone de ne pas organiser un Grand Prix de F1 dans leur pays tant que les droits de l’homme n’y seront pas respectés.

Le grand argentier de la F1 devrait en effet décider, d’ici le 1er mai, de remettre le Grand Prix de Bahreïn dans le calendrier 2011 ou de le reporter à l’année prochaine. Les opposants regroupés sous la bannière "Jeunesse de la révolution du 14 février" tentent dans cette lettre de convaincre Ecclestone de ne pas se rendre à Bahreïn dans les conditions actuelles.

"Nous vous adressons cette lettre ouverte concernant l’organisation du Grand Prix de Bahreïn, et nous, citoyens de Bahreïn, défenseurs des droits de l’homme dans le monde, vous demandons de considérer le challenge d’organiser ce qui devrait être un bel événement sportif dans un pays en état de siège, sous loi martiale, encerclé par des chars et des forces militaires, tandis que la population est réduite au silence, tuée, torturée, etc."

"Sans mentionner le climat difficile, le fait d’organiser une course au beau milieu d’une répression despotique de la population, ne serait pas vraiment compris et accepté à travers le monde."

"Aussi, pour montrer votre soutien envers la population de Bahreïn, nous vous demandons de reconsidérer l’organisation du Grand Prix jusqu’à ce que les droits de l’homme les plus basiques et la liberté soient restaurés, et si vous le souhaitez, de publier une lettre indiquant que le Grand Prix ne peut pas et ne sera pas organisé à Bahreïn tant que tout cela n’est pas restauré et la répression terminée. Avec votre permission, nous publions cette lettre de soutien sur Facebook et d’autres réseaux pour monder la solidarité de la Formule 1 pour les aspirations démocratiques et de liberté du peuple de Bahreïn !"

"Nous vous remercions beaucoup pour votre soutien et souhaitons revoir le Grand Prix de Bahreïn bientôt de retour, dans un pays devenu libre et démocratique, et auquel vous auriez contribué."

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